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Auguste Rodin Cote et valeur de votre sculpture |
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Auguste Rodin Cote et valeur de votre sculpture
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Côte et valeur des oeuvres de Auguste Rodin*
Types d'oeuvres
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Résultats de ventes publiques
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Dessin - aquarelle
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De 300 à 150 000 €
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Estampe
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De 50 à 45 000 €
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Terre cuite
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De 3000 à 200 000 €
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Bronze
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De 10 000 à 10 000 000 €
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Marbre
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De 6 000 à 12 500 000 €
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* Moyenne établie d'après les résultats de vente publique
Biographie de Auguste Rodin
En 1883, Rodin fait la connaissance de celle qui deviendra sa brillante jeune élève puis sa muse, Camille Claudel alors âgée de 19 ans, qui partage son atelier et participera activement — entre autres travaux menés en commun — à la création du monument Les bourgeois de Calais et avec qui il entretiendra une relation artistique et amoureuse passionnée et tumultueuse qui durera de 10 à 15 ans. Il réalise en 1884 la sculptureL étrenel printemps probablement inspirée de cette passion pour Camille. Rodin refusera fermement les demandes de mariage de Camille, qui finira par s'éloigner avant d'être internée par sa famille.
En 1887, il est faitchevalier de la légion d'honneur et illustre de dessins l'édition originale des Fleurs du mal de Baudelaire éditée par Paul Gallimard. L'État français lui commande Le baiser en marbre pour l'exposition universelle de 1889.
En 1892 il est promu officier de la légion d'honneur et succède à Jules Dalou au poste de Président de la section sculpture et vice-président de la Société nationale des beaux arts.
En 1895, il achète la villa des Brillants à Meudon où il commence à constituer sa collection d'antiques et de peintures (devenue depuis 1919 une partie du musée Rodin de la rue de Varenne).
En 1900 il fait la connaissance de Hélène von Beneckendorff und Hindenburg, nièce du futur maréchal et président du Reich Hindenburg, épouse en 1904 d'Alfred von Nostitz. Rodin se rend en Italie avec elle, reprenant ainsi contact avec les chefs-d'œuvre sculptés de Pise, Lucques, Florence et Rome. Le portrait d'Hélène qu'il exécute en marbre sera envoyé à Berlin et à Vienne où il sera admiré et loué par les artistes du mouvement dit « de la Sécession ».
En 1911, l'État commande un buste de Puvis de Chavannes pour le et l'angleterre acquiert les bourgeois de Calais pour les jardins du palais de Westminste . L'Homme qui marche est installé au Palais Fanèse (ambassade de France à Rome). La salle Rodin du MET de New Yorkest inaugurée en 1912.
1916 : victime d'une nouvelle attaque fin mars, suivie d'une congestion cérébrale en juillet, il fait en septembre 3 donations successives de son hôtel particulier, de son atelier et de ses collections d'art à l'État dans la perspective de la création d'un musée Rodi. Le parlement vote l'établissement du musée Rodin à l'hotel Biron.
Il revient en France à la fin de l'année 1916 ; le 29 janvier 1917, âgé de 77 ans, « poussé par Loie Fuller » il épouse à Meudon, après 53 ans de vie commune, Rose Beuret, très affaiblie et qui meurt d'une pneumonie à 73 ans, suivie le 17 novembre par Rodin, qui est inhumé à côté d'elle à Meudon le 24 novembre.
Il a révolutionné la sculpture par une liberté de forme inconnue jusque-là. Il sculpte un danseur sans tête et dont les membres forment des lignes s'élançant vers le haut, exprimant ainsi l'oubli de soi et la libération du corps dans la danse. Son célèbre Penseur est tout en déséquilibre, composé de cinq triangles dans un arrangement précaire, exprimant ainsi la nature du cours de la pensée et son lien au corps. Ré-explorant le maniérisme tout en l'associant à un travail de la matière, il exprime avec des sculptures comme Le Baiser une sensualité qui choque parfois le public de l'époque.
Sa statue d'Honoré de balzac fit scandale (pour son apparence et sa préparation interminable) et la Société des gens de lettres, commanditaire de l'œuvre, la refusa. Rodin fit porter la sculpture « debout comme un menhir à masque humain » (Bernard Champigneulle) dans sa villa de Meudon et c’est là que, quelques années plus tard, un jeune photographe allemand en découvrira la beauté et fera naître un mouvement d'opinion pour lui rendre sa juste place dans le monde de l'art.
Le modèle en plâtre et des maquettes parurent, entre autres, en 1908 lors de l'inauguration du musée de la maison de Balzac à Paris. Georges Clemenceau aurait usé de son influence pour l'imposer à Paris, et en 1926 Georges Grappe, conservateur du musée Rodin, en fit fondre deux épreuves en bronze, mais, ce n'est que le 1er juillet 1939 qu'un tirage en bronze érigé à Paris.
Quand Rodin ne sculpte pas, il dessine. « C'est bien simple, mes dessins sont la clef de mon œuvre, ma sculpture n'est que du dessin sous toutes les dimensions », écrit-il dans ses carnets. Au-delà du simple travail préparatoire, le dessin est pour Rodin une autre pratique, un autre champ de réflexion artistique qu'il découvre avant même la sculpture, à l'âge de dix ans.
Il a eu, au cours de sa vie artistique, quelques élèves et collaborateurs, dont sa collaboratrice la plus fameuse, Camille Claudel, chargée initialement de dégrossir les marbres d'après un modèle en plâtre. Tout à la fois assistante, muse et maîtresse, elle lui servira aussi de modèle, lui inspirant des œuvres comme La Convalescente, La France ou La Pensée… En 1913, Claudel est intrenée puis à l'hôpital où elle décédera trente ans plus tard en 1943. malheureuse, misérable, rejetée de tous, après avoir sombré dans la démence. Un débat fait rage entre rodiniens et claudeliens quant à la possible réalisation de certaines œuvres - jusque-là attribuées à Rodin - par Camille Claudel. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Auguste Rodin de Wikipédia en français (auteurs)
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La Sculpture est une activité artistique qui consiste à concevoir et réaliser des formes en volume, en relief, soit en ronde - bosse, en haut relief, en bas - relief, par modelage, par taille directe ou assemblage.
Techniques de sculpture Parmi les types de reliefs existant, on distingue tout d’abord la sculpture en ronde bosse. Entièrement dégagée (c'est-à-dire indépendante de tout fond), celle-ci est travaillée sur toutes ses faces visibles. Les sculptures en haut relief, demi-relief, ou bas relief, sont quant à elles plus ou moins engagée dans un fond.
Parmi les types d’œuvres la statuaire monumentale (statue isolée ou groupe) se distingue pour sa part de la sculpture d'ornements.
L'œuvre sculptée est obtenue soit par l'intermédiaire du modelage (suivi d'un moulage et d'une exécution en bronze, en pierre, etc.), soit par taille directe sur marbre, pierre, bois.
Le modelage Pour modeler une œuvre, on utilise l'argile, ou terre glaise, la cire ou des pâtes à modeler. On a aussi recours au plâtre, étendu d'eau et battu de façon à former une pâte. Afin d'examiner son ouvrage sous ses différents profils, l'artiste se sert de la selle. Sur le plateau, tournant, de celle-ci, il fixe une tige en fer à laquelle il attachera une série de fils métalliques constituant l'armature, c'est-à-dire la charpente dont dépendront l'aplomb et l'assise de la sculpture. Les outils du modeleur sont l'ébauchoir et la mirette, mais il arrive qu'il se serve principalement de son pouce.
Pour le bronze, l'artiste s'en remet d'ordinaire à un autre artisan, le fondeur, qui, à partir du modèle, établit un moule pour la fonte, au sable ou à « creux perdu ». Les retouches du bronze (son « réparage »), généralement exécutées par le fondeur, peuvent l'être par le sculpteur lui-même. Enfin, la pièce reçoit une patine, à l'aide d'acides plus ou moins chauffés, qui peut être bleue, verte, marron, noire ou dorée.
Pour la terre cuite, on exécute sur le plâtre un nouveau moule, le « moule à pièces », où l'on estampe la terre, que l'on laisse sécher avant de la mettre à cuire dans des fours spéciaux ; enfin, l'œuvre est patinée.
Pour la sculpture sur pierre et marbre, l'antique méthode est la taille directe, abandonnée au xixe s., mais qui a connu au xxe s. un regain de faveur. L'autre méthode, inventée par les Grecs de l'époque hellénistique, est la mise aux points d'après le modèle initial (en plâtre ou autre matériau). On fait appel à un artisan qualifié, le metteur aux points, ou praticien. Celui-ci reproduit scrupuleusement le modèle à l'aide d'une machine à mettre aux points, pour un buste ou une statuette, ou de trois compas, pour une œuvre plus importante ; à partir de points de repère judicieusement répartis sur le modèle, il utilise le compas de proportions et le compas à branches courbes pour reporter les volumes. La sculpture, une fois dégrossie, est reprise, en principe par le sculpteur lui-même, à l'aide d'outils.
Histoire de la Sculpture Les plus anciennes sculptures réalisées par l'homme et ayant traversé le temps sont de petites figurines rudimentaires taillées, en pierre ou en os, qui servaient probablement à des pratiques magiques, d'ex-votos, d'échanges, de rituels qui permettaient de réaliser des transactions avec des forces surnaturelles ou sociales. La Vénus de Lespugue en est un bel exemple.
En occident la sculpture a tardivement été dissociée de la peinture, et à Paris ces deux catégories d'artistes que l'on distingue nettement aujourd'hui, appartenaient depuis le Moyen Âge à la même communoté de métier parce qu'avant l'invention des représentations de la perspective moderne, le relief d'une image de grand format ne pouvait plus être donné autrement que par un traitement en bas-relief du plan du tableau. (comme les sculptures des églises romanes et des cathédrales gothiques). En France, c'est avec la création des académies de peinture et de sculpture que les deux métiers deviennent officiellement distincts, même si, à la Renaissance, beaucoup d'artistes restent aussi bon peintres que sculpteurs.
• La sculpture ancienne L'époque classique (500-323 avant J.-C.) est marquée par l'alliance harmonieuse de l'étude réaliste du corps et du souci d'idéalisation des formes. L'Aurige de Delphes (vers 475 avant J.-C.), est célèbre pour sa pose calme et sereine et le très léger mouvement de torsion de son torse. Cinquante ans plus tard, Polyclète avec le Doryphore (soldat portant une lance) invente un mouvement de déhanchement caractéristique. Simultanément, il rédige son fameux Canon, traité, aujourd'hui disparu, dans lequel il fonde la beauté sur des proportions mathématiques. À la même époque Myron crée le Discobole, œuvre illustre en raison de la figuration du mouvement qu'elle présente.
Au IVème siècle, les sculpteurs exploitent les principes classiques, en les assouplissant. Praxitèle crée un modelé fluide et sensuel et renouvelle la sculpture féminine. Avec son Aphrodite de Cnide (vers 350), pour la première fois dans la sculpture grecque, le corps féminin est représenté dans sa nudité, et exhale une sensualité sans précédent.
La Sculpture Romaine Les Romains, grands amateurs de sculpture, préfèrent généralement à la création la copie des chefs-d'œuvre grecs. On ne saurait cependant négliger leur apport à la sculpture mondiale par le sens de l'histoire qu'ils lui insufflent, non plus que l'importance de la tradition étrusque. Au cœur de celle-ci se signale la tradition du décor des sarcophages au moyen de grandes figures en terre cuite. Le sarcophage des Époux (vers 510) montre ainsi des visages précisément observés et présente une tendre image du couple humain. L'Apollon de Véies (vers 500) prouve, quant à lui, l'influence de l'art grec sur les artistes étrusques.
Le buste de Brutus (vers 250) atteste la qualité de travail du bronze à laquelle les Romains parviennent rapidement. L'intensité psychologique du portrait et la qualité de la ciselure ont une grande influence sur l'art du portrait, largement développé à Rome. Des œuvres en bas relief ornent en outre arcs de triomphe (arc de Constantin, 315) et colonnes (colonne Trajane, 106-113). Les statues équestres marquent également la période (statue équestre de l'empereur Marc Aurèle, 165).
La sculpture romane Le début de la période romane, qui s’étend du début du xie à la fin du xiie s., correspond à la réapparition de la sculpture monumentale de pierre. Le linteau de l'église de Saint-Génis-des-Fontaines (1019-1020) est le véritable point de départ de la sculpture romane. Une de ses lois fondamentales est déjà respectée, celle de la primauté du cadre architectural : personnages et détails y sont strictement subordonnés. Le volume des corps est encore très schématiquement exprimé, et la sculpture demeure très proche d'un dessin en pierre. Le tympan semi-circulaire des églises, qui couronne le portail, devient un espace privilégié pour le déploiement des reliefs (tympan de l'église Saint-Pierre de Moissac, 1110-1120). Un des autres lieux investis par la sculpture est le chapiteau, entièrement réinventé par les tailleurs de pierre romans qui en font le support de figures monstrueuses, de scènes truculentes de la vie quotidienne, et surtout de représentations tirées de l'Ancien et du Nouveau Testament (église abbatiale de la Madeleine, Vézelay, 1130-1145).
La sculpture gothique Elle prend son essor au moment de la création du portail Royal de la cathédrale de Chartres (vers 1150). Ses « statues-colonnes », bien qu’empruntant leur forme d'ensemble à l'architecture, offrent aux regards des personnages démontrant un souci de réalisme entièrement nouveau, que l'on retrouve dans les visages, véritables portraits. Dès lors, les sculptures des portails des cathédrales de Senlis, de Sens, de Paris s'enchaînent et montrent un progrès continu dans la vérité du rendu et dans la figuration du relief. Les groupes de la Visitation (vers 1220) et de l'Annonciation (vers 1230) de la cathédrale de Chartres présentent des visages individualisés et diversifiés, et un souci d'expression propre au xiiie s.
La Renaissance Les sculpteurs toscans inaugurent vers 1430 un monde nouveau dont le succès et l'importance sont considérables pour la civilisation occidentale. Le Siennois Jacopo della Quercia sculpte des reliefs pour le portail central de San Petronio à Bologne vers 1430 qui montrent un sens de la beauté du corps et du drame humain, fondé sur une composition claire et simple. Il a quelque temps auparavant participé au concours pour la deuxième Porte du Paradis du baptistère de Florence, où triomphe Lorenzo Ghiberti, dont la figuration de l'espace se rapproche des recherches des peintres qui inventent la perspective.Donatello est le seul à rénover la statuaire indépendante (David, vers 1440). Il réinvente également dans ses bustes l'art du portrait, ce qui lui vaut d'exécuter le monument funéraire en l'honneur du condottiere Gattamelata (1453, Padoue).
La sculpture baroque La sculpture baroque joue sur une confusion des genres, qui lui fait utiliser les ressources de l'architecture et de la peinture. Son représentant le plus marquant est Le Bernin, qui excelle à figurer le mouvement et l'élan des figures (Apollon et Daphné, 1624). L’intérêt pour l'effet spectaculaire, cher à l’artiste, se retrouve également dans l'Extase de sainte Thérèse (1645-1647 ; église Santa Maria della Vittoria, Rome).
En France, les sculpteurs du xviie s. développent un art classique, éloigné de toute agitation pathétique. Mis à part Pierre Puget, dont les figures fortement expressives sont impressionnantes, les artistes créent des bustes réalistes, ou des œuvres décoratives, dont le plus bel ensemble, dans le parc de Versailles, rassemble, entre autres, des statues et des groupes de FRançois Girardon et A. Coyzevox. Après les fastes du siècle de Louis XIV, Houdon et Pigalle se consacrent à un art élégant et gracieux, frémissant de vie et de sensualité. On a souvent, pour désigner ces recherches délicates, cet art de la surprise et de l'asymétrie, parlé de « rococo », notamment en art décoratif.
• La sculpture française au XIX e siècle La sculpture française du XIXe siècle représente la production sculpturale et statuaire en France entre 1801 et 1901. Elle est caractérisée par la diversité des courants et des styles, allant du néoclassicisme du début du siècle, à l'Art nouveau et au modernisme de la fin du siècle. Une production de monuments est induite par les commandes officielles et la bourgeoisie avec les monuments funéraires privés et les petites pièces de bronze dont les nombreux sculpteurs animaliers se font une spécialité. Certains de ses principaux représentants sont François Rude, David d'Angers, James Pradier, Antoine - Louis Barye, Carrier - Belleuse, Carpeaux, Bartholdi, Dalou, Rodin et Camille Claudel. Les peintres pratiquant la sculpture sont également nombreux. Parmi les plus célèbres on peut citer Daumier, Gustave Doré, Gérôme, Degas et Paul gauguin.
La sculpture Néoclassique Le néoclassicisme se révèle à partir des années 1750, en réaction à l'élégance jugée un peu mièvre du style rococo. Portés par une admiration illimitée pour l'art grec, et notamment pour la sculpture, les sculpteurs tentent de restaurer la grandeur de leur art. Leur maître à penser est l'archéologue allemand Winckelmann, qui, dans ses Réflexions sur l'imitation des œuvres d'art grecques dans la sculpture et la peinture (1755), invite les artistes à « imiter l'art grec pour devenir inimitables ». L'Italien Canova est le meilleur interprète de cette esthétique. Amour et Psyché (1793), d'une composition très élaborée, d'un raffinement sensuel marqué, montre un intérêt pour la beauté des corps juvéniles et une attention particulière au polissage du marbre, poussé à l'extrême. Ce courant se développe dans tous les pays européens. Le néoclassicisme sculptural se prolonge jusque vers 1850, sans évolution très marquée.
La sculpture romantique David d'Angers et François Rude sont les principaux représentants du Romantisme en sculpture. Ce style se caractérise par son sens du mouvement, et son impétuosité illustré par le célèbre haut-relief de l'Arc de triomphe le Départ des volontaires (dit aussi la Marseillaise) élaboré par Rude. David d'Angers va surtout se singulariser à travers ses portraits sculptés, 500 médaillons en bas-relief, et plusieurs bustes dont celui monumental de Goethe est représentatif; Barye dans ses sculptures animalières comme Le Lion écrasant un serpent, est comparable à Delacroix avec ses scènes de chasse. La sculpture romantique émerge véritablement au Salon de 1831, où est notamment exposé le Roland furieux, qui traite le thème romantique par excellence de l'amour conduisant à la folie avec une forte recherche d'expressivité. Au Salon de 1834 Auguste Préault provoque un scandaleavec son bas-relief Tuerie.
Le réalisme Le caricaturiste et peintre Daumier avec ses bustes de parlementaires et son Ratapoil, statuette antibonapartiste de 1851 préfigure le réalisme dans la sculpture.
En 1847 Auguste Clésinger défraya la chronique en exposant au Salon sa Femme piquée par un sepent. Le réalisme sans concession du corps représenté dans tous ses détails, allant jusqu'à reproduire la cellulite en haut des cuisses, avait été obtenu par un moulage direct du corps du modèle Appolonie Sabatier en vue dans la société de l'époque. Le réalisme de la sculpture, la technique employée, et l'identité du modèle ont concouru au scandale de l'œuvre.
Le principal représentant de la sculpture réaliste est Jules Dalou avec des œuvres monumentales sur le monde ouvrier où il témoigne de ses engagements républicains et communards. Il a laissé de nombreuses études pour un projet de Monument aux Travailleurs inachevé qui rendent hommage au monde du travail et de la paysannerie.
La sculpture impresssionniste
L'académisme Adaptée à la statuaire monumentale et a la décoration architecturale, la sculpture académique se caractérise par le choix de sujets allégoriques et patriotiques, et dont le style se rapproche du néoclassicisme tardif. Henri Chaput élève de Pradier, est représentatif de l'académisme allégorique. Autre représentant de cette tendance, Georges Récidondont le quadrige l'Harmonie triomphant de la discorde du Grand Palais est également caractéristique du mouvement néo-baroque.
•La sculpture française au XX è siècle L'extrême fin du siècle coïncide avec l'apparition de l'Art nouveau dont les principales expressions en sculpture en France sont surtout décoratives, avec des artistes comme Raoul Larche, Agathon Léonard ou François Rupert - Carabin.
La sculpture moderne Auguste Rodin, sculpteur venu du néo-baroque, ayant abordé le symbolisme et le réalisme, est considéré comme l'inventeur de la sculpture moderne. Avec son monument à Balzac il expose son manifeste de la modernité en sculpture et provoque un scandale lors de sa présentation publique. Ses disciples Camille Claudel et Antoine Bourdelle assurent la transition vers le XXe siècle.
La sculpture s’engage depuis le début du xxe s. dans des directions fort diverses. La sculpture demeure pour certains un art traditionnel, lié à une figuration réaliste qui connaît son plein développement de 1920 à 1940. À côté des recherches monumentales d'Antoine Bourdelle (Héraclès archer, 1909), Aristide Maillol consacre son existence à la glorification du corps féminin, qui lui permet des effets de masse et d'équilibre plastique dans la tradition de la sculpture antique.
Du cubisme aux ready-made À partir de 1907 se développent cependant des tentatives nouvelles de figurer les objets.Braque et Picasso inaugurent la sculpture cubiste, dont un des plus importants représentants sera Alexander Archipenko. Ossip Zadkine abandonne ce système trop strict pour recréer un style personnel lyrique. C'est aussi un mode personnel de figuration que crée , un des fondateurs du renouveau de la sculpture anglaise. L’œuvre baptisée le Roi et la Reine (1952-1953) montre comment il s'attache au corps humain, en le réduisant à des éléments géométriques. Son style évoluera vers la monumentalité et le jeu des creux et des vides.
Dans le même temps, Constantin Brancusi retrouve la taille directe de la pierre en créant le Baiser (1908) et invente des formes synthétiques liées à une quête métaphysique personnelle. Sa Muse endormie (1909-1910), au visage à peine suggéré, est un exemplaire d'une série dans laquelle le sculpteur, partant d'une figuration traditionnelle, tend à des formes abstraites.
Nouveaux horizons, nouveaux matériaux Sculpteurs, peintres, architectes et écrivains s'interrogent et théorisent sur leur rôle et sur la fonction de leur art.
Le futuriste Umberto Boccioni crée avec Formes uniques dans la continuité de l'espace (1913) une œuvre dans laquelle c’est le bronze lui-même, et non plus une forme humaine, qui semble en marche.
Le constructiviste russe Vladimir Tatline réalise en 1919-1920 la maquette du Monument à la IIIe Internationale, spirale ascendante au sein de laquelle son auteur prévoit de suspendre à des câbles d'acier une pyramide et un cube tournant, aménagés en bureaux.
Avec les frères Antoine Pevner et Naum Gabo, la sculpture découvre des matériaux modernes, comme le plastique et le fil de nylon (Construction linéaire n° 2, 1949-1953, Gabo). Les formes géométriques qu'invente Gabo correspondent à la fascination pour la science qui hante de nombreux artistes contemporains.
Une autre tendance de la sculpture du xxe s. est liée au trompe-l'œil, avec des recherches propres au pop art, comme les figures de Georges Segal qui se mêlent à des objets réels. Dans la Fenêtre du restaurant (1967), l'illusion réaliste vise à présenter une image ironique de notre société. Dans ce même esprit de contestation de notre monde, César utilisant des matériaux de récupération, invente des images de notre temps, comme ses Compressions, faites de tôles de voitures pliées. Quand à Jean Tinguely, bricoleur de génie, il récupère lui aussi des objets quotidiens, généralement métalliques, et les transforme en assemblages qu'un moteur anime. Une poésie nouvelle naît des groupements hétéroclites qu'il crée. Grâce à lui, et aux artistes inventifs de notre temps, la sculpture demeure une aventure spirituelle.
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Biographie de Auguste Rodin
En 1883, Rodin fait la connaissance de celle qui deviendra sa brillante jeune élève puis sa muse, Camille Claudel alors âgée de 19 ans, qui partage son atelier et participera activement — entre autres travaux menés en commun — à la création du monument Les bourgeois de Calais et avec qui il entretiendra une relation artistique et amoureuse passionnée et tumultueuse qui durera de 10 à 15 ans. Il réalise en 1884 la sculptureL étrenel printemps probablement inspirée de cette passion pour Camille. Rodin refusera fermement les demandes de mariage de Camille, qui finira par s'éloigner avant d'être internée par sa famille.
En 1887, il est faitchevalier de la légion d'honneur et illustre de dessins l'édition originale des Fleurs du mal de Baudelaire éditée par Paul Gallimard. L'État français lui commande Le baiser en marbre pour l'exposition universelle de 1889.
En 1892 il est promu officier de la légion d'honneur et succède à Jules Dalou au poste de Président de la section sculpture et vice-président de la Société nationale des beaux arts.
En 1895, il achète la villa des Brillants à Meudon où il commence à constituer sa collection d'antiques et de peintures (devenue depuis 1919 une partie du musée Rodin de la rue de Varenne).
En 1900 il fait la connaissance de Hélène von Beneckendorff und Hindenburg, nièce du futur maréchal et président du Reich Hindenburg, épouse en 1904 d'Alfred von Nostitz. Rodin se rend en Italie avec elle, reprenant ainsi contact avec les chefs-d'œuvre sculptés de Pise, Lucques, Florence et Rome. Le portrait d'Hélène qu'il exécute en marbre sera envoyé à Berlin et à Vienne où il sera admiré et loué par les artistes du mouvement dit « de la Sécession ».
En 1911, l'État commande un buste de Puvis de Chavannes pour le et l'angleterre acquiert les bourgeois de Calais pour les jardins du palais de Westminste . L'Homme qui marche est installé au Palais Fanèse (ambassade de France à Rome). La salle Rodin du MET de New Yorkest inaugurée en 1912.
1916 : victime d'une nouvelle attaque fin mars, suivie d'une congestion cérébrale en juillet, il fait en septembre 3 donations successives de son hôtel particulier, de son atelier et de ses collections d'art à l'État dans la perspective de la création d'un musée Rodi. Le parlement vote l'établissement du musée Rodin à l'hotel Biron.
Il revient en France à la fin de l'année 1916 ; le 29 janvier 1917, âgé de 77 ans, « poussé par Loie Fuller » il épouse à Meudon, après 53 ans de vie commune, Rose Beuret, très affaiblie et qui meurt d'une pneumonie à 73 ans, suivie le 17 novembre par Rodin, qui est inhumé à côté d'elle à Meudon le 24 novembre.
Il a révolutionné la sculpture par une liberté de forme inconnue jusque-là. Il sculpte un danseur sans tête et dont les membres forment des lignes s'élançant vers le haut, exprimant ainsi l'oubli de soi et la libération du corps dans la danse. Son célèbre Penseur est tout en déséquilibre, composé de cinq triangles dans un arrangement précaire, exprimant ainsi la nature du cours de la pensée et son lien au corps. Ré-explorant le maniérisme tout en l'associant à un travail de la matière, il exprime avec des sculptures comme Le Baiser une sensualité qui choque parfois le public de l'époque.
Sa statue d'Honoré de balzac fit scandale (pour son apparence et sa préparation interminable) et la Société des gens de lettres, commanditaire de l'œuvre, la refusa. Rodin fit porter la sculpture « debout comme un menhir à masque humain » (Bernard Champigneulle) dans sa villa de Meudon et c’est là que, quelques années plus tard, un jeune photographe allemand en découvrira la beauté et fera naître un mouvement d'opinion pour lui rendre sa juste place dans le monde de l'art.
Le modèle en plâtre et des maquettes parurent, entre autres, en 1908 lors de l'inauguration du musée de la maison de Balzac à Paris. Georges Clemenceau aurait usé de son influence pour l'imposer à Paris, et en 1926 Georges Grappe, conservateur du musée Rodin, en fit fondre deux épreuves en bronze, mais, ce n'est que le 1er juillet 1939 qu'un tirage en bronze érigé à Paris.
Quand Rodin ne sculpte pas, il dessine. « C'est bien simple, mes dessins sont la clef de mon œuvre, ma sculpture n'est que du dessin sous toutes les dimensions », écrit-il dans ses carnets. Au-delà du simple travail préparatoire, le dessin est pour Rodin une autre pratique, un autre champ de réflexion artistique qu'il découvre avant même la sculpture, à l'âge de dix ans.
Il a eu, au cours de sa vie artistique, quelques élèves et collaborateurs, dont sa collaboratrice la plus fameuse, Camille Claudel, chargée initialement de dégrossir les marbres d'après un modèle en plâtre. Tout à la fois assistante, muse et maîtresse, elle lui servira aussi de modèle, lui inspirant des œuvres comme La Convalescente, La France ou La Pensée… En 1913, Claudel est intrenée puis à l'hôpital où elle décédera trente ans plus tard en 1943. malheureuse, misérable, rejetée de tous, après avoir sombré dans la démence. Un débat fait rage entre rodiniens et claudeliens quant à la possible réalisation de certaines œuvres - jusque-là attribuées à Rodin - par Camille Claudel. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Auguste Rodin de Wikipédia en français (auteurs)
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Sculpteur français du XVIIe et XVIIIe siècle Jacob Sigisbert Adam Pierre Affre François Anguier Marc Arcis Charles Audran Gabriel Audran François Barois Antoine Benois Jacques Bernus Guillaume Berthelot Philippe Bertrand (sculpteur) Pierre II Biard Pierre Biardeau Nicolas BlassetFrancesco Bordoni Jean-Baptiste Bouchardon Barthélémy Boudin Thomas Boudin Simon Bouer Michel Bourdin Jacques Buirette Jacques Caffieri Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Louis II Lerambert François Lespingola Hubert Le Sueur Pierre Lorcet Michel Lourdel Gaspard et Balthazar Marsy Pierre Mazeline Noël MercierJacques Mimerel Michel Mollart Pierre-Étienne Monnot Zacharie Normain Pierre Pavillon Philippe Caffieri Martin Carlier Yann Cevaer Marc Chabry Jean-Jacques Clérion Corneille Van Clève Christophe Cochet Gilles Corbineau Jacques Corbineau Jean Cornu Nicolas Coustou Antoine Coysevox François Cressent Guillaume de La Tremblaye Jean Dedieu Gervais Delabarre Martin Desjardins Roland Doré Gervais Drouet Jean Drouilly Siméon Drouin Jean Dubois (sculpteur) Jean Dugoulon Guillaume Dupré Jean I Ferrère Antoine Guépin Gilles Guérin Nicolas Guillain Simon Guillain Jacques Houzeau Simon Hurtrelle Gaspard Imbert Pierre Simon Jaillot Jean Joly Pierre Laviron Nicolas Legendre le jeune Robert Le Lorrain René Lemesle Jean-Baptiste Lemoyne (1679-1731) Honoré Pellé Michel Perrache Jean Péru Jean-Baptiste Poultier Barthélemy Prieur Jacques Prou II Pierre Puget ean-Claude Rambot Jean Raon Thomas Regnaudin Jean-Baptiste Théodon Barthélemy Tremblay Jean-Baptiste Tuby Bernard Turreau Pierre Vaneau Jean VarinJoseph Labroise Louis-Auguste Le Clerc Félix Lecomte Pierre Le Gros l'aîné Pierre Le Gros le jeune Robert Le Lorrain Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Pierre de L'Estache Jacques-Philippe Le Sueur Nicolas Lhuillier Pierre Lorcet Jean-François Lorta Jean-Robert-Nicolas Lucas de Montigny François Lucas Antoine Joseph Pater Antoine Michel Perrache Michel Perrache Pierre Petitot Jean-Baptiste Pigalle Nicolas Pineau Augustin Pajou Philippe MagnierJuste-Aurèle Meissonnier Claude Michallon Roberto Michel Pierre-Philippe Mignot François Milhomme Jean Guillaume Moitte Pierre-Étienne Monnot Louis-Philippe Mouchy ... Sculpteurs français du XIXe siècle Antoine Louis Barye François joseph Bosio Antonio Canova Jean Pierre Cortot Pierre Granet Augustin Pajou Jean Baptiste Pigalle François Rude Carrier Belleuse Jean Baptiste Carpeaux jean Pierre Dantan David d’Angers Jean Baptiste DuseigneurCamille Claudel Auguste Rodin Antoine Bourdelle Charles Cordier Jules Dalou Edgar Degas Arthur Dupagne Jean Léon Gérome Paul Landowski Théophile Steinlen ... Sculpteurs du XX ème siècle Chana Orloff Leon Indenbaum Rembrandt Bugatti Raoul Larche Ferdinand Parpan Francois Pompon Charles Artus Edouard Marcel Sandoz Delabrière Joseph Rivière Théodore Rivière Alberto Giacometti Germaine Richier Brancusi Henri Moore Hiquily Barbara Hepworth Giacomo Manzu César Arman Louise Bourgeois Alexandre Calder Jean Arp Jean Dubuffet Henri Laurens Elie Nadelmann Joseph Czaky Jacques Lipchitz Raymond Duchamp Villon Hans Arp Max Ernst Despaiu Antoine Bourdelle Aristide Maillol Gaston Lachaise Jean Tinguely Rafael Soto Takis Pol Bury Lucio Fontana Georges Guyot Leon Indenbaum Léon Drivier Raymond Bigot Demeter Chiparus Charles Despiau Raymond Duchamp Villon Maurice Guiraud Rivière Alfred Janniot Evariste Jonchère Maurice Prost Paul Jouve Yves Klein Francois Xavier lalanne Etienne Hajdu René Iché Arman César Constantin Brancusi ...
La Sculpture est une activité artistique qui consiste à concevoir et réaliser des formes en volume, en relief, soit en ronde - bosse, en haut relief, en bas - relief, par modelage, par taille directe ou assemblage.
Techniques de sculpture Parmi les types de reliefs existant, on distingue tout d’abord la sculpture en ronde bosse. Entièrement dégagée (c'est-à-dire indépendante de tout fond), celle-ci est travaillée sur toutes ses faces visibles. Les sculptures en haut relief, demi-relief, ou bas relief, sont quant à elles plus ou moins engagée dans un fond.
Parmi les types d’œuvres la statuaire monumentale (statue isolée ou groupe) se distingue pour sa part de la sculpture d'ornements.
L'œuvre sculptée est obtenue soit par l'intermédiaire du modelage (suivi d'un moulage et d'une exécution en bronze, en pierre, etc.), soit par taille directe sur marbre, pierre, bois.
Le modelage Pour modeler une œuvre, on utilise l'argile, ou terre glaise, la cire ou des pâtes à modeler. On a aussi recours au plâtre, étendu d'eau et battu de façon à former une pâte. Afin d'examiner son ouvrage sous ses différents profils, l'artiste se sert de la selle. Sur le plateau, tournant, de celle-ci, il fixe une tige en fer à laquelle il attachera une série de fils métalliques constituant l'armature, c'est-à-dire la charpente dont dépendront l'aplomb et l'assise de la sculpture. Les outils du modeleur sont l'ébauchoir et la mirette, mais il arrive qu'il se serve principalement de son pouce.
Pour le bronze, l'artiste s'en remet d'ordinaire à un autre artisan, le fondeur, qui, à partir du modèle, établit un moule pour la fonte, au sable ou à « creux perdu ». Les retouches du bronze (son « réparage »), généralement exécutées par le fondeur, peuvent l'être par le sculpteur lui-même. Enfin, la pièce reçoit une patine, à l'aide d'acides plus ou moins chauffés, qui peut être bleue, verte, marron, noire ou dorée.
Pour la terre cuite, on exécute sur le plâtre un nouveau moule, le « moule à pièces », où l'on estampe la terre, que l'on laisse sécher avant de la mettre à cuire dans des fours spéciaux ; enfin, l'œuvre est patinée.
Pour la sculpture sur pierre et marbre, l'antique méthode est la taille directe, abandonnée au xixe s., mais qui a connu au xxe s. un regain de faveur. L'autre méthode, inventée par les Grecs de l'époque hellénistique, est la mise aux points d'après le modèle initial (en plâtre ou autre matériau). On fait appel à un artisan qualifié, le metteur aux points, ou praticien. Celui-ci reproduit scrupuleusement le modèle à l'aide d'une machine à mettre aux points, pour un buste ou une statuette, ou de trois compas, pour une œuvre plus importante ; à partir de points de repère judicieusement répartis sur le modèle, il utilise le compas de proportions et le compas à branches courbes pour reporter les volumes. La sculpture, une fois dégrossie, est reprise, en principe par le sculpteur lui-même, à l'aide d'outils.
Histoire de la Sculpture Les plus anciennes sculptures réalisées par l'homme et ayant traversé le temps sont de petites figurines rudimentaires taillées, en pierre ou en os, qui servaient probablement à des pratiques magiques, d'ex-votos, d'échanges, de rituels qui permettaient de réaliser des transactions avec des forces surnaturelles ou sociales. La Vénus de Lespugue en est un bel exemple.
En occident la sculpture a tardivement été dissociée de la peinture, et à Paris ces deux catégories d'artistes que l'on distingue nettement aujourd'hui, appartenaient depuis le Moyen Âge à la même communoté de métier parce qu'avant l'invention des représentations de la perspective moderne, le relief d'une image de grand format ne pouvait plus être donné autrement que par un traitement en bas-relief du plan du tableau. (comme les sculptures des églises romanes et des cathédrales gothiques). En France, c'est avec la création des académies de peinture et de sculpture que les deux métiers deviennent officiellement distincts, même si, à la Renaissance, beaucoup d'artistes restent aussi bon peintres que sculpteurs.
• La sculpture ancienne L'époque classique (500-323 avant J.-C.) est marquée par l'alliance harmonieuse de l'étude réaliste du corps et du souci d'idéalisation des formes. L'Aurige de Delphes (vers 475 avant J.-C.), est célèbre pour sa pose calme et sereine et le très léger mouvement de torsion de son torse. Cinquante ans plus tard, Polyclète avec le Doryphore (soldat portant une lance) invente un mouvement de déhanchement caractéristique. Simultanément, il rédige son fameux Canon, traité, aujourd'hui disparu, dans lequel il fonde la beauté sur des proportions mathématiques. À la même époque Myron crée le Discobole, œuvre illustre en raison de la figuration du mouvement qu'elle présente.
Au IVème siècle, les sculpteurs exploitent les principes classiques, en les assouplissant. Praxitèle crée un modelé fluide et sensuel et renouvelle la sculpture féminine. Avec son Aphrodite de Cnide (vers 350), pour la première fois dans la sculpture grecque, le corps féminin est représenté dans sa nudité, et exhale une sensualité sans précédent.
La Sculpture Romaine Les Romains, grands amateurs de sculpture, préfèrent généralement à la création la copie des chefs-d'œuvre grecs. On ne saurait cependant négliger leur apport à la sculpture mondiale par le sens de l'histoire qu'ils lui insufflent, non plus que l'importance de la tradition étrusque. Au cœur de celle-ci se signale la tradition du décor des sarcophages au moyen de grandes figures en terre cuite. Le sarcophage des Époux (vers 510) montre ainsi des visages précisément observés et présente une tendre image du couple humain. L'Apollon de Véies (vers 500) prouve, quant à lui, l'influence de l'art grec sur les artistes étrusques.
Le buste de Brutus (vers 250) atteste la qualité de travail du bronze à laquelle les Romains parviennent rapidement. L'intensité psychologique du portrait et la qualité de la ciselure ont une grande influence sur l'art du portrait, largement développé à Rome. Des œuvres en bas relief ornent en outre arcs de triomphe (arc de Constantin, 315) et colonnes (colonne Trajane, 106-113). Les statues équestres marquent également la période (statue équestre de l'empereur Marc Aurèle, 165).
La sculpture romane Le début de la période romane, qui s’étend du début du xie à la fin du xiie s., correspond à la réapparition de la sculpture monumentale de pierre. Le linteau de l'église de Saint-Génis-des-Fontaines (1019-1020) est le véritable point de départ de la sculpture romane. Une de ses lois fondamentales est déjà respectée, celle de la primauté du cadre architectural : personnages et détails y sont strictement subordonnés. Le volume des corps est encore très schématiquement exprimé, et la sculpture demeure très proche d'un dessin en pierre. Le tympan semi-circulaire des églises, qui couronne le portail, devient un espace privilégié pour le déploiement des reliefs (tympan de l'église Saint-Pierre de Moissac, 1110-1120). Un des autres lieux investis par la sculpture est le chapiteau, entièrement réinventé par les tailleurs de pierre romans qui en font le support de figures monstrueuses, de scènes truculentes de la vie quotidienne, et surtout de représentations tirées de l'Ancien et du Nouveau Testament (église abbatiale de la Madeleine, Vézelay, 1130-1145).
La sculpture gothique Elle prend son essor au moment de la création du portail Royal de la cathédrale de Chartres (vers 1150). Ses « statues-colonnes », bien qu’empruntant leur forme d'ensemble à l'architecture, offrent aux regards des personnages démontrant un souci de réalisme entièrement nouveau, que l'on retrouve dans les visages, véritables portraits. Dès lors, les sculptures des portails des cathédrales de Senlis, de Sens, de Paris s'enchaînent et montrent un progrès continu dans la vérité du rendu et dans la figuration du relief. Les groupes de la Visitation (vers 1220) et de l'Annonciation (vers 1230) de la cathédrale de Chartres présentent des visages individualisés et diversifiés, et un souci d'expression propre au xiiie s.
La Renaissance Les sculpteurs toscans inaugurent vers 1430 un monde nouveau dont le succès et l'importance sont considérables pour la civilisation occidentale. Le Siennois Jacopo della Quercia sculpte des reliefs pour le portail central de San Petronio à Bologne vers 1430 qui montrent un sens de la beauté du corps et du drame humain, fondé sur une composition claire et simple. Il a quelque temps auparavant participé au concours pour la deuxième Porte du Paradis du baptistère de Florence, où triomphe Lorenzo Ghiberti, dont la figuration de l'espace se rapproche des recherches des peintres qui inventent la perspective.Donatello est le seul à rénover la statuaire indépendante (David, vers 1440). Il réinvente également dans ses bustes l'art du portrait, ce qui lui vaut d'exécuter le monument funéraire en l'honneur du condottiere Gattamelata (1453, Padoue).
La sculpture baroque La sculpture baroque joue sur une confusion des genres, qui lui fait utiliser les ressources de l'architecture et de la peinture. Son représentant le plus marquant est Le Bernin, qui excelle à figurer le mouvement et l'élan des figures (Apollon et Daphné, 1624). L’intérêt pour l'effet spectaculaire, cher à l’artiste, se retrouve également dans l'Extase de sainte Thérèse (1645-1647 ; église Santa Maria della Vittoria, Rome).
En France, les sculpteurs du xviie s. développent un art classique, éloigné de toute agitation pathétique. Mis à part Pierre Puget, dont les figures fortement expressives sont impressionnantes, les artistes créent des bustes réalistes, ou des œuvres décoratives, dont le plus bel ensemble, dans le parc de Versailles, rassemble, entre autres, des statues et des groupes de FRançois Girardon et A. Coyzevox. Après les fastes du siècle de Louis XIV, Houdon et Pigalle se consacrent à un art élégant et gracieux, frémissant de vie et de sensualité. On a souvent, pour désigner ces recherches délicates, cet art de la surprise et de l'asymétrie, parlé de « rococo », notamment en art décoratif.
• La sculpture française au XIX e siècle La sculpture française du XIXe siècle représente la production sculpturale et statuaire en France entre 1801 et 1901. Elle est caractérisée par la diversité des courants et des styles, allant du néoclassicisme du début du siècle, à l'Art nouveau et au modernisme de la fin du siècle. Une production de monuments est induite par les commandes officielles et la bourgeoisie avec les monuments funéraires privés et les petites pièces de bronze dont les nombreux sculpteurs animaliers se font une spécialité. Certains de ses principaux représentants sont François Rude, David d'Angers, James Pradier, Antoine - Louis Barye, Carrier - Belleuse, Carpeaux, Bartholdi, Dalou, Rodin et Camille Claudel. Les peintres pratiquant la sculpture sont également nombreux. Parmi les plus célèbres on peut citer Daumier, Gustave Doré, Gérôme, Degas et Paul gauguin.
La sculpture Néoclassique Le néoclassicisme se révèle à partir des années 1750, en réaction à l'élégance jugée un peu mièvre du style rococo. Portés par une admiration illimitée pour l'art grec, et notamment pour la sculpture, les sculpteurs tentent de restaurer la grandeur de leur art. Leur maître à penser est l'archéologue allemand Winckelmann, qui, dans ses Réflexions sur l'imitation des œuvres d'art grecques dans la sculpture et la peinture (1755), invite les artistes à « imiter l'art grec pour devenir inimitables ». L'Italien Canova est le meilleur interprète de cette esthétique. Amour et Psyché (1793), d'une composition très élaborée, d'un raffinement sensuel marqué, montre un intérêt pour la beauté des corps juvéniles et une attention particulière au polissage du marbre, poussé à l'extrême. Ce courant se développe dans tous les pays européens. Le néoclassicisme sculptural se prolonge jusque vers 1850, sans évolution très marquée.
La sculpture romantique David d'Angers et François Rude sont les principaux représentants du Romantisme en sculpture. Ce style se caractérise par son sens du mouvement, et son impétuosité illustré par le célèbre haut-relief de l'Arc de triomphe le Départ des volontaires (dit aussi la Marseillaise) élaboré par Rude. David d'Angers va surtout se singulariser à travers ses portraits sculptés, 500 médaillons en bas-relief, et plusieurs bustes dont celui monumental de Goethe est représentatif; Barye dans ses sculptures animalières comme Le Lion écrasant un serpent, est comparable à Delacroix avec ses scènes de chasse. La sculpture romantique émerge véritablement au Salon de 1831, où est notamment exposé le Roland furieux, qui traite le thème romantique par excellence de l'amour conduisant à la folie avec une forte recherche d'expressivité. Au Salon de 1834 Auguste Préault provoque un scandaleavec son bas-relief Tuerie.
Le réalisme Le caricaturiste et peintre Daumier avec ses bustes de parlementaires et son Ratapoil, statuette antibonapartiste de 1851 préfigure le réalisme dans la sculpture.
En 1847 Auguste Clésinger défraya la chronique en exposant au Salon sa Femme piquée par un sepent. Le réalisme sans concession du corps représenté dans tous ses détails, allant jusqu'à reproduire la cellulite en haut des cuisses, avait été obtenu par un moulage direct du corps du modèle Appolonie Sabatier en vue dans la société de l'époque. Le réalisme de la sculpture, la technique employée, et l'identité du modèle ont concouru au scandale de l'œuvre.
Le principal représentant de la sculpture réaliste est Jules Dalou avec des œuvres monumentales sur le monde ouvrier où il témoigne de ses engagements républicains et communards. Il a laissé de nombreuses études pour un projet de Monument aux Travailleurs inachevé qui rendent hommage au monde du travail et de la paysannerie.
La sculpture impresssionniste
L'académisme Adaptée à la statuaire monumentale et a la décoration architecturale, la sculpture académique se caractérise par le choix de sujets allégoriques et patriotiques, et dont le style se rapproche du néoclassicisme tardif. Henri Chaput élève de Pradier, est représentatif de l'académisme allégorique. Autre représentant de cette tendance, Georges Récidondont le quadrige l'Harmonie triomphant de la discorde du Grand Palais est également caractéristique du mouvement néo-baroque.
•La sculpture française au XX è siècle L'extrême fin du siècle coïncide avec l'apparition de l'Art nouveau dont les principales expressions en sculpture en France sont surtout décoratives, avec des artistes comme Raoul Larche, Agathon Léonard ou François Rupert - Carabin.
La sculpture moderne Auguste Rodin, sculpteur venu du néo-baroque, ayant abordé le symbolisme et le réalisme, est considéré comme l'inventeur de la sculpture moderne. Avec son monument à Balzac il expose son manifeste de la modernité en sculpture et provoque un scandale lors de sa présentation publique. Ses disciples Camille Claudel et Antoine Bourdelle assurent la transition vers le XXe siècle.
La sculpture s’engage depuis le début du xxe s. dans des directions fort diverses. La sculpture demeure pour certains un art traditionnel, lié à une figuration réaliste qui connaît son plein développement de 1920 à 1940. À côté des recherches monumentales d'Antoine Bourdelle (Héraclès archer, 1909), Aristide Maillol consacre son existence à la glorification du corps féminin, qui lui permet des effets de masse et d'équilibre plastique dans la tradition de la sculpture antique.
Du cubisme aux ready-made À partir de 1907 se développent cependant des tentatives nouvelles de figurer les objets.Braque et Picasso inaugurent la sculpture cubiste, dont un des plus importants représentants sera Alexander Archipenko. Ossip Zadkine abandonne ce système trop strict pour recréer un style personnel lyrique. C'est aussi un mode personnel de figuration que crée , un des fondateurs du renouveau de la sculpture anglaise. L’œuvre baptisée le Roi et la Reine (1952-1953) montre comment il s'attache au corps humain, en le réduisant à des éléments géométriques. Son style évoluera vers la monumentalité et le jeu des creux et des vides.
Dans le même temps, Constantin Brancusi retrouve la taille directe de la pierre en créant le Baiser (1908) et invente des formes synthétiques liées à une quête métaphysique personnelle. Sa Muse endormie (1909-1910), au visage à peine suggéré, est un exemplaire d'une série dans laquelle le sculpteur, partant d'une figuration traditionnelle, tend à des formes abstraites.
Nouveaux horizons, nouveaux matériaux Sculpteurs, peintres, architectes et écrivains s'interrogent et théorisent sur leur rôle et sur la fonction de leur art.
Le futuriste Umberto Boccioni crée avec Formes uniques dans la continuité de l'espace (1913) une œuvre dans laquelle c’est le bronze lui-même, et non plus une forme humaine, qui semble en marche.
Le constructiviste russe Vladimir Tatline réalise en 1919-1920 la maquette du Monument à la IIIe Internationale, spirale ascendante au sein de laquelle son auteur prévoit de suspendre à des câbles d'acier une pyramide et un cube tournant, aménagés en bureaux.
Avec les frères Antoine Pevner et Naum Gabo, la sculpture découvre des matériaux modernes, comme le plastique et le fil de nylon (Construction linéaire n° 2, 1949-1953, Gabo). Les formes géométriques qu'invente Gabo correspondent à la fascination pour la science qui hante de nombreux artistes contemporains.
Une autre tendance de la sculpture du xxe s. est liée au trompe-l'œil, avec des recherches propres au pop art, comme les figures de Georges Segal qui se mêlent à des objets réels. Dans la Fenêtre du restaurant (1967), l'illusion réaliste vise à présenter une image ironique de notre société. Dans ce même esprit de contestation de notre monde, César utilisant des matériaux de récupération, invente des images de notre temps, comme ses Compressions, faites de tôles de voitures pliées. Quand à Jean Tinguely, bricoleur de génie, il récupère lui aussi des objets quotidiens, généralement métalliques, et les transforme en assemblages qu'un moteur anime. Une poésie nouvelle naît des groupements hétéroclites qu'il crée. Grâce à lui, et aux artistes inventifs de notre temps, la sculpture demeure une aventure spirituelle.
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Verrerie Lalique Daum Gallé |
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Comment faire estimer gratuitement une peinture ancienne, une sculpture, des objets d'art à Paris ?
Quels sont les critères que les experts utilisent pour vous communiquer une estimation ?
Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc.
• Présence d’une signature La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
• Les dimensions de votre oeuvre Les dimensions de votre objet d'art sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
• La description de votre oeuvre Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance : Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, partage, don… Le titre de l’oeuvre Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage) Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation de votre objet d'art
• Les photographies de votre oeuvre d'art Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre : Prendre votre objet d'art de face La signature en plan large Des détails de votre objet d'art (ex: Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions ...).
Comment sont déterminées les estimations ?
L'un de nos spécialistes en antiquités et objets d’art va estimer votre objet en le comparant dans un premier temps à des objets similaire déjà présentés et vendus dans une vente aux enchères en France. Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection. Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
Dois-je me déplacer avec mon tableau, mes objets d'art pour obtenir une estimation ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos objets d’art et de collection dans les plus brefs délais. Envoyez-nous vos photos à partir de votre ordinateur ou de votre téléphone. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien estimation@artexpertise.fr
Combien coûte une estimation d’une peinture ou d’une œuvre d’art à Paris ?
L’estimation de vos tableaux et objets d’art est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit. Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.
Comment faire expertiser gratuitement un tableau, des antiquités à Paris ?
Comment notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’une œuvre d’art ?
L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc. D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux). Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
Dois-je me déplacer avec mon tableau, ma sculpture ou mes objets d’art pour faire procéder à une expertise ?
Nous pouvons vous recevoir chaque jour sur rendez-vous à notre bureau pour une expertise gratuite et confidentielle. Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres. Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).
Comment faire authentifier un tableau ou un objet d’art à Paris ?
Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux,sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art. N'hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l'expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.
Comment vendre au meilleur prix des tableaux et des objets d’art à Paris ?
Artexpertise-Paris le leader en France de l'estimation d'oeuvres d'art en ligne depuis 2009 de se tient en permanence à votre disposition, pour expertiser gracieusement et en toute confidentialité les tableaux, sculptures, antiquites, objets d'arts et livres anciens que vous souhaitez vendre. Assisté d'une équipe d'experts spécialisés, il vous propose un service d'estimation personnalisé dans une vingtaine de spécialités et peut répondre chaque jours à toutes vos demandes en utilisant le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite. Après évaluation, nous vous proposerons une solution adaptée pour vendre vos tableaux, vos antiquités et vos objets d'art dans les meilleures conditions.
• Première étape : Demandez une estimation préalable de vos biens, d'après photographies ... Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
• Deuxième étape : Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.
• Troisième étape : Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection. Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir.
Copyright © Cabinet A.Marechal |
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