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Bernard Boutet de Monvel Expertise et Estimation gratuite de votre tableau |
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BIOGRAPHIE
Fils du peintre et illustrateur pour enfants Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913), Bernard Boutet de Monvel grandit entre Paris et Nemours, et se destina à devenir peintre dès l’âge de seize ans. Il devint d’abord l’élève de Luc-Olivier Merson (1846-1920), dont il suivit les cours à partir de pâques 1897, avant d’étudier également la sculpture avec Jean Dampt (1854-1946), à partir de l’automne de cette même année.
À l’automne 1898, Louis McClellan Potter (1873-1912), un peintre américain lui aussi élève de Merson, l’initie à l’eau-forte. Bernard Boutet de Monvel, qui se lie à cette époque avec l’imprimeur et graveur Eugène Delâtre (1854-1938), se tourne alors vers l’eau-forte en couleurs au repérage, technique alors redécouverte et dont Bernard Boutet de Monvel en devient très vite un maître. Les premières eaux-fortes qu’il réalise, toujours d'après une huile sur toile, présentent, dans un format étiré évoquant l’œuvre de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), des proches — son frère Roger chez Maxim’s (L’Habitué, 1902) ou avec ses molosses (L’Homme aux chiens 1905), son ami Louis Potter (1900) - ou encore des humbles de Nemours et des bords du Loing (L’Éclusière, 1901 ; Les Haleurs, 1899 ; Le Chaland, 1899 ; La Péniche 1899…). La revue britannique The Studio consacre un article à ses eaux-fortes sous le titre « Colored Etching in France » dès 1901. Par la suite, ses eaux-fortes traiteront essentiellement des dandys du temps passé (Le Beau, 1906 ; Le Lion, 1907 ; La Merveilleuse, 1906 ; Les Hortensias, 1911…) et de la campagne des environs de Nemours à laquelle Bernard Boutet de Monvel est de plus en plus attaché (L’Heure du repos, 1908…). En 1912, l’Institut d'art de Chicago consacre une rétrospective à ses estampes en couleurs.
Parallèlement à cette activité d’aquafortiste, Bernard Boutet de Monvel pratique la peinture à l’huile, notamment comme portraitiste, et il commence à exposer au Salon de la Société nationale des beaux-arts dès 1903. Très vite, il envoie également des œuvres au Salon d’automne et au Salon des indépendants. À partir de 1907, alors que son talent est reconnu aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, il envoie régulièrement des œuvres aux expositions du Carnegie Institute de Pittsburgh (Pennsylvanie). Sa matière, dans un premier temps tortueuse et brutale, traitée en pleines pâtes vivement colorées et cernées d’ombres bleu marine (La Boucherie, 1904) devient brusquement pointilliste en 1904, après un voyage d’étude à Florence18. La lumière se fait alors légère et vibrante, le motif se cerne d’un fin halo jaune pâle, la perspective disparaît et déjà, la droite, tracée à la règle, commence, çà et là, à faire son apparition (Rita del Erido, Salon de 1907 ; Le Sophora, vers 190720…).
Le Portrait que Bernard Boutet de Monvel envoie au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908 — en fait un autoportrait le montrant dans la campagne de Nemours un jour d’orage et flanqué de deux lévriers — lui vaut la reconnaissance définitive de la critique et de ses pairs qui le nomment sociétaire de cette société.
Pourtant, Bernard Boutet de Monvel expose un an plus tard, en février 1909, un tableau manifeste intitulé Esquisse pour un portrait et pour la première fois entièrement travaillé à la règle et au compas. Cette vision géométrique d’un dandy place de la Concorde, qui fut peinte à l’automne 1908, et que Bernard Boutet de Monvel présente à Paris dans le cadre d’une exposition que lui consacre la galerie Devambez, ne manque pas de déchaîner la critique. On moque alors cette « peinture rectiligne », qui annonce pourtant les fondements de ce que sera plus tard la peinture Art déco, et accessoirement de ce qui est dorénavant, et sera jusqu’en 1926, la nouvelle manière de Bernard Boutet de Monvel. Sa pâte devient alors à nouveau ferme et solide ; sa palette se réduit à quelques gris, à quelques terres et à beaucoup de noir ; sa figure, toujours traitée en aplat, est saisie en contre-plongée afin d’en accentuer l’aspect monumental ; et surtout sa ligne désormais uniquement constituée de droites et d’arcs de cercle s’épure à l’extrême afin que la figure soit rigoureusement réduite à l’essentiel (Comte Pierre de Quinsonas, 1913 ; André Dunoyer de Segonzac, 1914 ; Jean-Louis Boussingault, 1914…).
Parallèlement à sa carrière de peintre et de graveur – et de manière plus alimentaire – Bernard Boutet de Monvel livre très régulièrement des dessins d’illustration humoristiques, et surtout des dessins de mode, à des revues comme Femina ou Jardin des modes nouvelles… Le couturier Paul Poiret, qui a très tôt admiré son talent, s’assure, dès 1908, la collaboration du peintre qui passe, en raison de sa grande beauté et pour son goût irréprochable, pour le prince des dandys parisiens. La rencontre de Bernard Boutet de Monvel avec l'éditeur Lucien Vogel, lors d’un vernissage de ses œuvres à la galerie Henri Barbazanges en 1911, sera à l’origine de sa collaboration très active à la Gazette du Bon Ton, dont le premier numéro parait à la Librairie centrale des beaux-arts en novembre 1912. Il y retrouve son cousin Pierre Brissaud, Georges Lepape, Charles Martin, George Barbier… Cette même année, il devient également collaborateur du Journal des dames et des modes, que relance Georges Barbier, Paul Poiret et Tommaso Antogini.
Il fait partie du cercle des Mortigny, fondé par Dimitri d'Osnobichine, en 190825, qui regroupe de nombreux artistes et habitués de la vie parisienne : Paul Poiret, Pierre Brissaud, Georges Villa, Guy Arnoux, Joë Hamman, Lucien-Victor Guirand de Scevola, Joseph Pinchon, André Warnod, Pierre Troisgros, Jean Routier, Henri Callot, Pierre Falize, Pierre Prunier, cercle qui fonctionne jusque dans les années 5026.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, Bernard Boutet de Monvel est appelé comme réserviste, et blessé lors de la bataille de la Marne. Après un court passage dans le train, il intègre le 4e Groupe de bombardement comme bombardier. À la dissolution du 4e GB, en novembre 1915, il se fait affecter au Groupe de bombardement d’Orient (GBO), basé à Salonique, en Macédoine. En juin 1916, lorsque le GBO est dissout à son tour, il reste en Orient, et intègre une nouvelle escadrille, la C389. C’est alors qu’en septembre 1916, il réussit l’exploit de rallier avec son pilote Salonique à Bucarest, un haut fait d’armes qui lui vaut la reconnaissance, tant de la France que de la Roumanie. Durant l’hiver, il entreprend la création de l'album Les Mois de la guerre 1914-1918, qui ne sera finalement pas publié. Après plusieurs accidents d’avion et la disparition de plusieurs de ses pilotes, Bernard Boutet de Monvel, dont le courage fut maintes fois salué, quitte la Macédoine en juin 1917, décoré de la Légion d’honneur et de cinq citations. Il demande à être affecté au Maroc et s’installe à Fez, où est basé la 551e escadrille, en octobre 1917. À la demande du général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, il reprend ses pinceaux qui n’avait plus touché depuis la déclaration de guerre. De sa terrasse, il peint la ville de Fez à toutes les heures du jour, dont les murs, à la matière solide qu’il maçonne au couteau et synthétise à l’extrême, deviennent une juxtaposition de rectangles que délimitent rigoureusement des segments de droites tracés à la règle. Mais de Fez, il peint également ses ruelles vides ou animées, ses mendiants, ses porteurs d’eaux, ses esclaves noires ou ses femmes en haïks, mais toujours comme un témoin respectueux qui jamais ne cherche à forcer l’intimité, à dévoiler le regard ou le corps. Il peint également Rabat, dont il capte en des toiles fortement imprégnées d’arrangement décoratifs, les femmes voilées de blanc et assises sur les terrasses des maisons. Au vaste aplat bleuté de la façade, qui occupe l’essentiel de la composition, répond alors leurs silhouettes compactes regroupées dans la moitié supérieure du tableau. Enfin, il peint Marrakech, dont il saisit essentiellement les processions d’ânes ou de chameaux devant les murailles, et les palmiers dont les feuillages s’inscrivent dans un cercle parfait tracé au compas. Démobilisé en mars 191928, Bernard Boutet de Monvel laisse en un an et demi une vision singulière et puissante du Maroc, loin des clichés orientalistes, des harems de pacotilles et des palettes criardes ; une vision s’attachant à dégager les lignes de force et les valeurs de cette architecture séculaire ; une vision n’ayant jusqu’alors pas d’égal et ayant, pour cette raison, profondément influencé son ami Jacques Majorelle, qui en reconnu le bien-fondé dix ans plus tard, en mars 1928, lorsqu’il confessa à La vigie marocaine : « Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. À la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs. »
Ses peintures et ses bas-reliefs marocains, que Bernard Boutet de Monvel considéra toujours comme la plus belle partie de son œuvre, furent exposés en 1925 à la galerie Henri Barbazanges, sous le haut patronage du maréchal Lyautey. Le texte d’introduction au catalogue, que rédigèrent à cette occasion Jérôme et Jean Tharaud, s’achevait par ces mots : (« Du Maroc ») « Boutet de Monvel a fixé l’apparence d’un jour et de toujours juste au moment où cette profonde unité risque de disparaître ; à l’instant dramatique où la vieille cité d’islam commence à sentir peser sur elle la menace de notre civilisation. »
Le 25 avril 1921, il épouse l’héritière chilienne Delfina Edwards Bello (1896-1974), qu'il avait rencontrée à Biarritz. Elle pose régulièrement dans Vogue.
Lorsque Bernard Boutet de Monvel rentre à Paris, il reprend en premier lieu sa carrière de peintre, particulièrement de portraitiste des sportsmen et des dandys, qui avait fait sa célébrité avant-guerre. Il peint ainsi le Portrait du Prince Sixte de Bourbon-Parme (Salon de 1921) et le Portrait de Georges-Marie Haardt (1924). Il reprend également sa collaboration avec la Gazette du Bon Ton et avec plusieurs magazines de mode, dont Vogue, avant de travailler pour Harper's Bazaar en 1925, qui le prend sous contrat d’exclusivité de 1926 à 1933. Il illustre par ailleurs Général Bramble d’André Maurois (1920)36 et La Première Traversée du Sahara en automobile de Georges Marie-Haardt et Louis Haudouin-Dubreuil (1924). Enfin et surtout, il intègre, à la demande de Louis Süe, et ce dès sa création en 1919, La Compagnie des arts français37. Il participe ainsi à l’aménagement de l’hôtel parisien de Jean Patou (1923), de la villa de Jane Renouardt à Saint-Cloud (1924-1925) ; et décore pour son propre compte la salle à manger biarrote de Mme Jacques Edeline (1925).
Lorsqu'il peignait, il utilisait une méthode particulière, prenant d'abord en photo le paysage ou la personnalité dont il allait dresser le portrait et se retirait dans son atelier, travaillant à partir du cliché.
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BIOGRAPHIE
Fils du peintre et illustrateur pour enfants Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913), Bernard Boutet de Monvel grandit entre Paris et Nemours, et se destina à devenir peintre dès l’âge de seize ans. Il devint d’abord l’élève de Luc-Olivier Merson (1846-1920), dont il suivit les cours à partir de pâques 1897, avant d’étudier également la sculpture avec Jean Dampt (1854-1946), à partir de l’automne de cette même année.
À l’automne 1898, Louis McClellan Potter (1873-1912), un peintre américain lui aussi élève de Merson, l’initie à l’eau-forte. Bernard Boutet de Monvel, qui se lie à cette époque avec l’imprimeur et graveur Eugène Delâtre (1854-1938), se tourne alors vers l’eau-forte en couleurs au repérage, technique alors redécouverte et dont Bernard Boutet de Monvel en devient très vite un maître. Les premières eaux-fortes qu’il réalise, toujours d'après une huile sur toile, présentent, dans un format étiré évoquant l’œuvre de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), des proches — son frère Roger chez Maxim’s (L’Habitué, 1902) ou avec ses molosses (L’Homme aux chiens 1905), son ami Louis Potter (1900) - ou encore des humbles de Nemours et des bords du Loing (L’Éclusière, 1901 ; Les Haleurs, 1899 ; Le Chaland, 1899 ; La Péniche 1899…). La revue britannique The Studio consacre un article à ses eaux-fortes sous le titre « Colored Etching in France » dès 1901. Par la suite, ses eaux-fortes traiteront essentiellement des dandys du temps passé (Le Beau, 1906 ; Le Lion, 1907 ; La Merveilleuse, 1906 ; Les Hortensias, 1911…) et de la campagne des environs de Nemours à laquelle Bernard Boutet de Monvel est de plus en plus attaché (L’Heure du repos, 1908…). En 1912, l’Institut d'art de Chicago consacre une rétrospective à ses estampes en couleurs.
Parallèlement à cette activité d’aquafortiste, Bernard Boutet de Monvel pratique la peinture à l’huile, notamment comme portraitiste, et il commence à exposer au Salon de la Société nationale des beaux-arts dès 1903. Très vite, il envoie également des œuvres au Salon d’automne et au Salon des indépendants. À partir de 1907, alors que son talent est reconnu aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, il envoie régulièrement des œuvres aux expositions du Carnegie Institute de Pittsburgh (Pennsylvanie). Sa matière, dans un premier temps tortueuse et brutale, traitée en pleines pâtes vivement colorées et cernées d’ombres bleu marine (La Boucherie, 1904) devient brusquement pointilliste en 1904, après un voyage d’étude à Florence18. La lumière se fait alors légère et vibrante, le motif se cerne d’un fin halo jaune pâle, la perspective disparaît et déjà, la droite, tracée à la règle, commence, çà et là, à faire son apparition (Rita del Erido, Salon de 1907 ; Le Sophora, vers 190720…).
Le Portrait que Bernard Boutet de Monvel envoie au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908 — en fait un autoportrait le montrant dans la campagne de Nemours un jour d’orage et flanqué de deux lévriers — lui vaut la reconnaissance définitive de la critique et de ses pairs qui le nomment sociétaire de cette société.
Pourtant, Bernard Boutet de Monvel expose un an plus tard, en février 1909, un tableau manifeste intitulé Esquisse pour un portrait et pour la première fois entièrement travaillé à la règle et au compas. Cette vision géométrique d’un dandy place de la Concorde, qui fut peinte à l’automne 1908, et que Bernard Boutet de Monvel présente à Paris dans le cadre d’une exposition que lui consacre la galerie Devambez, ne manque pas de déchaîner la critique. On moque alors cette « peinture rectiligne », qui annonce pourtant les fondements de ce que sera plus tard la peinture Art déco, et accessoirement de ce qui est dorénavant, et sera jusqu’en 1926, la nouvelle manière de Bernard Boutet de Monvel. Sa pâte devient alors à nouveau ferme et solide ; sa palette se réduit à quelques gris, à quelques terres et à beaucoup de noir ; sa figure, toujours traitée en aplat, est saisie en contre-plongée afin d’en accentuer l’aspect monumental ; et surtout sa ligne désormais uniquement constituée de droites et d’arcs de cercle s’épure à l’extrême afin que la figure soit rigoureusement réduite à l’essentiel (Comte Pierre de Quinsonas, 1913 ; André Dunoyer de Segonzac, 1914 ; Jean-Louis Boussingault, 1914…).
Parallèlement à sa carrière de peintre et de graveur – et de manière plus alimentaire – Bernard Boutet de Monvel livre très régulièrement des dessins d’illustration humoristiques, et surtout des dessins de mode, à des revues comme Femina ou Jardin des modes nouvelles… Le couturier Paul Poiret, qui a très tôt admiré son talent, s’assure, dès 1908, la collaboration du peintre qui passe, en raison de sa grande beauté et pour son goût irréprochable, pour le prince des dandys parisiens. La rencontre de Bernard Boutet de Monvel avec l'éditeur Lucien Vogel, lors d’un vernissage de ses œuvres à la galerie Henri Barbazanges en 1911, sera à l’origine de sa collaboration très active à la Gazette du Bon Ton, dont le premier numéro parait à la Librairie centrale des beaux-arts en novembre 1912. Il y retrouve son cousin Pierre Brissaud, Georges Lepape, Charles Martin, George Barbier… Cette même année, il devient également collaborateur du Journal des dames et des modes, que relance Georges Barbier, Paul Poiret et Tommaso Antogini.
Il fait partie du cercle des Mortigny, fondé par Dimitri d'Osnobichine, en 190825, qui regroupe de nombreux artistes et habitués de la vie parisienne : Paul Poiret, Pierre Brissaud, Georges Villa, Guy Arnoux, Joë Hamman, Lucien-Victor Guirand de Scevola, Joseph Pinchon, André Warnod, Pierre Troisgros, Jean Routier, Henri Callot, Pierre Falize, Pierre Prunier, cercle qui fonctionne jusque dans les années 5026.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, Bernard Boutet de Monvel est appelé comme réserviste, et blessé lors de la bataille de la Marne. Après un court passage dans le train, il intègre le 4e Groupe de bombardement comme bombardier. À la dissolution du 4e GB, en novembre 1915, il se fait affecter au Groupe de bombardement d’Orient (GBO), basé à Salonique, en Macédoine. En juin 1916, lorsque le GBO est dissout à son tour, il reste en Orient, et intègre une nouvelle escadrille, la C389. C’est alors qu’en septembre 1916, il réussit l’exploit de rallier avec son pilote Salonique à Bucarest, un haut fait d’armes qui lui vaut la reconnaissance, tant de la France que de la Roumanie. Durant l’hiver, il entreprend la création de l'album Les Mois de la guerre 1914-1918, qui ne sera finalement pas publié. Après plusieurs accidents d’avion et la disparition de plusieurs de ses pilotes, Bernard Boutet de Monvel, dont le courage fut maintes fois salué, quitte la Macédoine en juin 1917, décoré de la Légion d’honneur et de cinq citations. Il demande à être affecté au Maroc et s’installe à Fez, où est basé la 551e escadrille, en octobre 1917. À la demande du général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, il reprend ses pinceaux qui n’avait plus touché depuis la déclaration de guerre. De sa terrasse, il peint la ville de Fez à toutes les heures du jour, dont les murs, à la matière solide qu’il maçonne au couteau et synthétise à l’extrême, deviennent une juxtaposition de rectangles que délimitent rigoureusement des segments de droites tracés à la règle. Mais de Fez, il peint également ses ruelles vides ou animées, ses mendiants, ses porteurs d’eaux, ses esclaves noires ou ses femmes en haïks, mais toujours comme un témoin respectueux qui jamais ne cherche à forcer l’intimité, à dévoiler le regard ou le corps. Il peint également Rabat, dont il capte en des toiles fortement imprégnées d’arrangement décoratifs, les femmes voilées de blanc et assises sur les terrasses des maisons. Au vaste aplat bleuté de la façade, qui occupe l’essentiel de la composition, répond alors leurs silhouettes compactes regroupées dans la moitié supérieure du tableau. Enfin, il peint Marrakech, dont il saisit essentiellement les processions d’ânes ou de chameaux devant les murailles, et les palmiers dont les feuillages s’inscrivent dans un cercle parfait tracé au compas. Démobilisé en mars 191928, Bernard Boutet de Monvel laisse en un an et demi une vision singulière et puissante du Maroc, loin des clichés orientalistes, des harems de pacotilles et des palettes criardes ; une vision s’attachant à dégager les lignes de force et les valeurs de cette architecture séculaire ; une vision n’ayant jusqu’alors pas d’égal et ayant, pour cette raison, profondément influencé son ami Jacques Majorelle, qui en reconnu le bien-fondé dix ans plus tard, en mars 1928, lorsqu’il confessa à La vigie marocaine : « Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. À la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs. »
Ses peintures et ses bas-reliefs marocains, que Bernard Boutet de Monvel considéra toujours comme la plus belle partie de son œuvre, furent exposés en 1925 à la galerie Henri Barbazanges, sous le haut patronage du maréchal Lyautey. Le texte d’introduction au catalogue, que rédigèrent à cette occasion Jérôme et Jean Tharaud, s’achevait par ces mots : (« Du Maroc ») « Boutet de Monvel a fixé l’apparence d’un jour et de toujours juste au moment où cette profonde unité risque de disparaître ; à l’instant dramatique où la vieille cité d’islam commence à sentir peser sur elle la menace de notre civilisation. »
Le 25 avril 1921, il épouse l’héritière chilienne Delfina Edwards Bello (1896-1974), qu'il avait rencontrée à Biarritz. Elle pose régulièrement dans Vogue.
Lorsque Bernard Boutet de Monvel rentre à Paris, il reprend en premier lieu sa carrière de peintre, particulièrement de portraitiste des sportsmen et des dandys, qui avait fait sa célébrité avant-guerre. Il peint ainsi le Portrait du Prince Sixte de Bourbon-Parme (Salon de 1921) et le Portrait de Georges-Marie Haardt (1924). Il reprend également sa collaboration avec la Gazette du Bon Ton et avec plusieurs magazines de mode, dont Vogue, avant de travailler pour Harper's Bazaar en 1925, qui le prend sous contrat d’exclusivité de 1926 à 1933. Il illustre par ailleurs Général Bramble d’André Maurois (1920)36 et La Première Traversée du Sahara en automobile de Georges Marie-Haardt et Louis Haudouin-Dubreuil (1924). Enfin et surtout, il intègre, à la demande de Louis Süe, et ce dès sa création en 1919, La Compagnie des arts français37. Il participe ainsi à l’aménagement de l’hôtel parisien de Jean Patou (1923), de la villa de Jane Renouardt à Saint-Cloud (1924-1925) ; et décore pour son propre compte la salle à manger biarrote de Mme Jacques Edeline (1925).
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Comment faire estimer gratuitement un tableau de Boutet de Monvel ?
• Quels sont les critères que les experts utilisent pour vous communiquer une estimation gratuite de votre oeuvre d'art ?
Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc ...
Présence d’une signature La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation.
Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
Les dimensions de votre oeuvre Les dimensions de votre tableau sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
La description de votre oeuvre Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance : - Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, don… - Le titre de l’oeuvre - Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage) - Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation
Les photos de votre oeuvre Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre : - Prendre votre peinture, vitre sculture de face - La signature en plan large - Des détails de votre oeuvre. - Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions.
Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’un tableau, d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
Présence de vernis Le vernis est en une résine naturelle transparente parfois teinté avec des pigments naturels. Auparavant, il était fabriqué à partir de résine naturelle et jouait un rôle esthétique et protecteur de l’oeuvre; il ravive les couleurs, accentue la profondeur et protège l’oeuvre des poussières, de la lumière excessive et des polluants.
Avec le temps, le vernis jaunie mais son rôle est essentiel dans la conservation des tableaux anciens.
L'encadrement de l'oeuvre Le cadre fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur de celle - ci. Il permet également de protéger la peinture contre les dommages. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
• Comment sont déterminées les estimations de mes dessins et peintures contemporaines ?
Notre spécialiste va estimer votre photo en la comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France.
Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection.
Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art
• Dois-je me déplacer avec mon tableau ancien pour obtenir une estimation ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos tableaux et peintures anciennes dans les plus brefs délais.
Envoyez-nous vos photos à partir de votre ordinateur ou de votre téléphone.
Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr
• Quel est le coût d'une estimation d’une peinture contemporaine, d'un dessin ancien ?
L’estimation de vos photos anciennes anciennes est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.
Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.
Demande d'expertise gratuite
Comment faire expertiser gratuitement un tableau de Boutet de Monvel ?
Pour confirmer l’estimation qui vous a été communiquée par mail par notre service d’estimation, il faut procéder à l’analyse visuelle de vos objets d’art.
• Comment notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’une œuvre d’art ?
L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc...
D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux).
Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
• Dois-je me déplacer avec mon tableau, ma peinture ancienne pour faire procéder à une expertise ?
Nous pouvons vous recevoir chaque jour sur rendez-vous à notre bureau pour une expertise gratuite et confidentielle.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres.
Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).
• Comment faire authentifier mon tableau ou ma peinture ancienne ?
Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux, sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art.
N'hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l'expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection
Correspondant de l'Etude TAJAN durant 20 ans, Alexis Maréchal, expert en antiquites et objets d'art, se tient en permanence à votre disposition, pour expertiser gracieusement et en toute confidentialité les tableaux, sculptures, antiquites, objets d'arts et livres anciens que vous souhaitez vendre.
Après évaluation, nous pourrons vous proposer une solution adaptée pour vendre vos tableaux, vos antiquités et vos objets d'art dans les meilleures conditions. • Première étape : Demandez une estimation préalable de vos biens, d'après photographies. Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite
• Deuxième étape : Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.
• Troisième étape : Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection. Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir
Estimation gratuite de Tableaux anciens
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Estimation gratuite de livres anciens du 16 ème au 20 ème siècle
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Estimation gratuite de tableaux orientalistes
Lexique des enchères en France
After Sale en France
Lorsqu’un lot n’a pas trouvé acquéreur pendant la vente, le commissaire priseur peut proposer de le vendre en gré à gré, c’est-à-dire directement à une personne intéressée, avec l’accord du vendeur. Le prix demandé est celui de la dernière enchère portée lors de la vente ou, celui de la mise à prix, en l’absence d’enchère.
Adjudication
Le terme « adjugé » signifie la fin des enchères et le transfert de propriété de l'objet au dernier enchérisseur.
Bordereau d'achat en France
Facture remise à l'acquéreur par la maison de ventes aux enchères. Le bordereau détaille les caractéristiques de l'objet (descriptif, époque, état), ses références au catalogue, le prix d'adjudication et le montant des frais. Il constitue le titre de paiement et de propriété.
Catalogue
Ouvrage imprimé qui répertorie les oeuvres présentés à la vente, dans l’ordre de la vacation. Les lots sont décrits, estimés et illustrés. Les catalogues sont également disponibles en ligne sur le site de la maison de vente aux enchères et sur les sites dédiés et partenaire de la maison de vente.
Clerc en France
Collaborateur du commissaire-priseur volontaire ou judiciaire, il prépare la vente, renseigne et prend des ordres d’achat pendant l’exposition ; il présente parfois les lots lors de la vente et assiste le commissaire - priseurs.
Crieur
Le crieur assiste le commissaire-priseur lors de la vente ; il circule parmi le public et reprend les enchères portées. Il reçoit des acheteurs l’identité et le moyen de paiement, en échange du lot permettant son retrait.
Droit de préemption en France
Droit accordé à l’État par la loi du 21 décembre 1921 d’acquérir, par l’intermédiaire de ses musées nationaux, un objet en vente publique, en se substituant au dernier enchérisseur.
Droit De Suite en France
Il s’agit d’une rémunération au profit de l’artiste, de ses héritiers ou légataires perçue lors de la revente d’une œuvre originale. Les artistes auteurs d’œuvres des arts graphiques et plastiques originales perçoivent un droit proportionnel au prix de vente de leurs œuvres, lors des ventes successives de celles-ci par un professionnel du marché de l’art. Le droit de suite est à la charge du vendeur ; Il est exigible lorsque le prix d’adjudication est supérieur à 750 € et se calcule par application de taux dégressifs par tranches (de 4% à 0,25%), pour un montant maximum ne pouvant excéder 12 500 euros.
Enchères en France
Offre d’une somme supérieure à la mise à prix ou aux offres précédentes, au cours d’une vente. L'adjudicataire est le dernier enchérisseur ayant porté l'enchère la plus élevée.
Estimation en France
Valeur indicative fixée à l'issue d'une expertise sous forme d'une fourchette de prix. Elle correspond au montant que l’oeuvre devrait atteindre, selon le commissaire-priseur, en vente aux enchères publiques.
Étude
Office du commissaire-priseur judiciaire, seul habilité à diriger les ventes judiciaires prescrites par la loi ou par une décision de justice.
Expert
Il réalise des expertises pour le compte du commissaire - priseur et assiste la maison de ventes à l’occasion de la vente aux enchères. Il rédige des notices dans le catalogue de la vente pour des biens nécessitant une compétence particulière ou lorsqu'il est spécialiste de l'œuvre d'un artiste. Les experts ont l'obligation de contracter une assurance garantissant leur responsabilité professionnelle pendant cinq ans.
Folle enchère en France
Un acheteur qui se révèle dans l'incapacité de payer le bien voit le bien remis en vente; il doit alors s’acquitter de la différence éventuelle entre le prix pour lequel il s'était porté acquéreur et le prix définitivement obtenu lors de la remise en vente.
Gré à gré en France
La législation autorise les maisons de ventes aux enchères à vendre des biens en-dehors du cadre d’une vente aux enchères publique.
Inventaire en France
Relevé des biens mobiliers, le plus souvent accompagnées de leurs estimations. Il est réalisé à l’occasion d’une vente volontaire, d’un partage, d’une succession.
Mandat De Vente en France
Le mandat de vente, appelé également réquisition de vente, est le contrat par lequel le propriétaire d’un bien charge un commissaire priseur de le vendre aux enchères publiques. Le mandat doit faire l’objet d’un écrit. Il comporte les coordonnées du vendeur, la description de l’objet et les modalités de la vente : date et lieu, montant des frais de vente et des frais annexes, éventuellement prix de réserve.
Mise à prix
Départ des enchères, le plus souvent inférieur à l'estimation basse.
Ordre d’achat en France
Mandat remis par un donneur d'ordre à la maison de ventes avant d'acheter pour son compte aux meilleures conditions, s'il ne peut assister à la vente. Un formulaire doit être rempli à cet effet.
Pas d’enchère en France
le montant des paliers de prix qui sont gravis à chaque fois qu’un acheteur enchérit. Pour des lots important, le pas de l’enchère peut atteindre plusieurs milliers d’euros tandis que pour des lots plus modeste, la progression s’effectue par paliers de quelques dizaines d’euros.
Plus-Value en France
Les particuliers sont soumis à la taxation des plus-values réalisées lors de la vente publique d’œuvres d’art et objets de collection d’un montant supérieur à 5000 euros.
Deux options possibles :
le régime spécial de taxation forfaitaire, calculé au taux de 6,5 % sur le prix marteau.
le régime de droit commun de la taxation de la plus-value au taux de 19% auxquels il convient d’ajouter les prélèvements sociaux (soit au total 34,5%), avec abattement de 5% par année de détention à compter de la 2ème année (exonération au bout de 22 ans), pour autant qu’ils disposent de document attestant de la date d’entrée en possession et du prix initial du bien ;
Prix de réserve en France
C’est le montant en-dessous duquel l’objet ne pourra pas être vendu. Il est égal à l’estimation basse et constitue une sécurité pour le vendeur.
Procès-verbal de vente en France
Relevé des biens vendus, dans l’ordre de passage aux enchères, et comprenant la désignation et le montant adjugé, les noms et adresses des vendeurs et des acheteurs. Il fait également état des informations données avant ou pendant la vente, notamment des rectifications éventuelles apportées au catalogue.
Le procès-verbal rend ainsi compte du transfert de propriété de chaque lot et demeure le principal moyen de preuve en cas de réclamation ou de litige.
Rapport de condition en France
Etat précis et caractéristiques d’un objet d’art mis en vente aux enchères
Ventes aux Enchères en France
La vente aux enchères publique est un procédé de vente dans lequel un vendeur confie à un commissaire-priseur le soin de vendre son bien à un acheteur qui est désigné au terme d’une vente aux enchères. La vente est conclue au profit de celui qui a exprimé la meilleure enchère. L’adjudication par le commissaire-priseur forme la vente. L’acheteur paye l’opérateur qui met le bien à sa disposition. L’opérateur est rémunéré par une commission vendeur et une commission acheteur. Il adjuge le bien au meilleur enchérisseur qui devient l'acquéreur du lot. Les enchères peuvent être portées dans la salle par l’enchérisseur, au moyen d’un ordre d’achat, par la maison de vente.
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LISTES DES PEINTRES ET SCULPTEURS QUE NOUS RECHERCHONS EN PERMANENCE
Pablo Picasso, Henri Matisse, Emile Bernard, Paul Gauguin, Marc Chagall, Kees Van Dongen, Henri Le Sidaner, Maxime Maufra, Gustave Cariot, Paul Sérusier, Armand Guillaumin, Celso Lagar, Henri Moret, Paul Gauguin, Albert marquet, Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maximilien Luce, Eugène Montezin, Slevinsky, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Berthe Morisot, Eva Gonzales, Mary Cassatt, Gustave Caillebotte, Fréderic Bazille, Henri Edmond Cross, Edourd Manet, Georges Seurat,Camille Pissarro, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley, Blanche Hoschedé Monet, Raoul Dufy, Maria Blanchard, Henri Martin, Albert Gleizes, Metzinger, Georges Valmier, Joseph Casky, Chana Orloff, Charles Camoin, Kandinsky, de Chirico, Serge Charchoune, Kalmikoff, de Feure, Yves Tanguy, Toulouse Lautrec, Ibels, Steinlen, Valotton, Maurice Denis, Jacques Villon, Marcel Duchamps, Eugène Boudin, Gustave Loiseau, Raoul Dufy, Foujita, henri Lebasque, Emile Bernard, Edouado Garrido, georges D'espagnat, victor Charreton Aristide Maillol Louis Valtat, Survage, auguste Herbin, Max Ernst, victor Brauner, Achille Laugé , Edouard Cortès, Gallien Laloue, Juan Gris, Georges Braque, bernard Buffet, Alexandre Calder Moise Kisling, Georges Lapchine, Jean Gabriel Domergue, Marcel Gromaire, ferdinand Loyen du Puigaudeau, Roderic O'connor, Jean Emile Laboureur, Edy-Legrand, Louis Icart, Emilio Grau Sala, Henri Martin, Henri Manguin, Henri Lebasque Louis Valtat Olive, Peské, Georges Lacombe, Charles Lapicque, Yves Tanguy Geoges Lacombe Le Corbusier Albert Gleizes Armand Seguin Toulouse Lautrec Maxime Maufra Ferdinand Hodler Ernest Bieler Felix Tobeen Roganneau Merodack jeanneau Marcel Beronneau André Lhôte Albert Marquet Gino Severini Wilfredo Lam Gustave Cariot Achille Laugé Henri Martin Paul Elie Ranson Edouard manet Auguste Renoir Edgar Degas Georges Braque Mary Cassat Henri Edmond Cross Alfred Sisley Georges Seurat José Cruz-Herrera, Félix Ziem, Jean-Léon Gérôme, Frédérick Arthur Bridgman, Alexandre Roubtzoff , Marie Aimé Lucas-Robiquet, Edy-Legrand, Etienne Dinet, Lucas Robiquet, Leon Belly, Fabius Brest, Benjamin Constant, Mattéo Brondy, Chassériau,Léon Cogniet,Delacroix, Eugène François Deshayes, Théodore Frère, Fromentin, Raoul du Gardier,Louis Auguste Girardot, Lazerges, André Maire, Majorelle, Charles de Tournemine, Georges Whashington, Marcelle Ackein, Felix Vallotton, Emile Friant Paul Sérusier Henri Le Sidaner Henri Fantin Latour
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