Comment faire estimer en ligne un livre ancien à Paris ?
Quels sont les critères que nos experts utilisent pour déterminer le prix, la valeur de votre livre ancien ?
Voici quelques éléments déterminants à l’estimation gratuite de votre livre ancien :
• Présence d’une signature La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation. Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
• Les dimensions de votre oeuvre Les dimensions de votre objet d'art sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
• La description de votre oeuvre Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance : Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, partage, don… Le titre de l’oeuvre Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage) Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation de votre objet d'art
• Les photographies de votre oeuvre d'art Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre : Prendre votre objet d'art de face La signature en plan large Des détails de votre objet d'art (ex: Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions ...).
• Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
• L’encadrement Le cadre fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur de celle - ci. Il permet également de protéger la peinture contre les dommages. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
Comment nos experts vont évaluer vos livres anciens ?
Notre spécialiste va estimer votre objet d'art en le comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France. Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection. Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
Faut-il se déplacer avec son livre ancien pour obtenir une estimation gratuite ? Avec Artexpertise-Paris.com pas besoin de vous déplacer avec votre livre ancien.
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos oeuvres dans les plus brefs délais. Envoyez-nous les photos de ces objets d'art de votre ordinateur et nos experts et commissaires - priseurs partenaires vous répondront dans les meilleurs délais. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien estimation@artexpertise.fr
Quel est le coût d'une estimation en ligne de livres anciens ?
L’estimation de vos oeuvres est totalement gratuite mais aucun document écrit ne vous sera fournis. Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas être utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis ne vaut pas expertise.
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Comment faire expertiser gratuitement un livre ancien à Paris ?
Pour confirmer l’estimation qui vous a été communiquée par mail par notre service d’estimation, il faut procéder à l’analyse visuelle de vos objets d’art.
• Comment notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’un livre ancien ?
L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc.
D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux) Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
• Est-il nécessaire de se déplacer avec son livre ancien pour effectuer une expertise gratuite ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos oeuvres dans les plus brefs délais. Envoyez-nous les photos de ces tableaux de votre ordinateur et nos experts et commissaires - priseurs partenaires vous répondront dans les meilleurs délais. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien estimation@artexpertise.fr Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres. Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).
• Comment faire authentifier un livre ancien ?
Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux, sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art. N'hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l'expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.
• Où faire expertiser mon livre ancien ?
Vous trouverez à Paris, des salles des ventes aux enchères, des Commissaires - priseurs, des Experts en tableaux, antiquités et objets d’art, des antiquaires spécialisés. Mais lorsque l’on vit à Paris (75) et que l’on veut faire estimer et vendre un tableau, une sculpture, un objet d’art, il est bien difficile de choisir parmi ces multiples possibilités et de trouver la solution idéale pour l’estimation et la vente de peintures anciennes, contemporaines, d’antiquités et d’objets d’art. Grâce à la digitalisation du marché de l’art et la dématérialisation de l’estimation d’objets d'art, vous pouvez effectuer une demande d’estimation de votre tableau, de votre peinture et de vos objets d’art de chez vous en nous envoyant simplement des photographies par email. Vous accéderez alors au service d’estimation de Artexpertise-Paris.com, site d’expertise en ligne compétent dans une quinzaine de spécialités, dirigé par un expert expert agréé et un commissaire - priseur renommé.
• L’expertise en ligne d’un livre ancien est facturée ?
L’expertise en ligne d’une oeuvre par les services de Artexpertise-paris est totalement gratuite mais ne vaut pas expertise. Il faudra ultérieurement procéder à une expertise visuelle de votre tableaux et de vos objets d’art pour confirmer l’authenticité et la valeur.
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Comment vendre au meilleur prix un livre ancien à Paris ?
La vente aux enchères est le moyen le plus efficace en France pour vendre au meilleur prix des oeuvres d’art de toutes époques.
Les services de Artexpertise-Paris sont à votre disposition pour procéder à la mise en vente aux enchères de vos tableaux et objets d’art en vous proposant le dispositif suivant
- Mandat de vente aux enchères par email
- Edition d’un catalogue papier adressé à notre clientèle nationale et internationale dans lequel toutes les oeuvres sont reproduites.
- Dispositif digital : Catalogue en ligne sur Interencheres.com, Drouot.com + Vente en live sur Interenchères live et Drouot live.
- Publicité (Gazette Drouot, Gazette Internationale, Antique trade Gazette etc…)
- Attachée de presse pour la médiatisation de chaque vente.
Première étape pour la mise en vente aux enchères de votre livre ancien :
• Demandez une estimation préalable de vos biens, d'après photographies.
• Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
Deuxième étape pour la mise en vente aux enchères de votre livre ancien :
• Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie.
• Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets chez l’un de nos experts parisiens partenaires.
Troisième étape pour la mise en vente aux enchères de votre livre ancien :
• Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection.
• Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir.
• Réglement par Rib cinq semaines après la vente.
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Qu'est-ce-que la bibliophilie ?
"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi", 1897.La bibliophilie est l'amour « sage » de tous les livres, un amour qui existe depuis que le livre et ses ancêtres existent. Cette passion se définit souvent par le caractère même de ses sujets : les bibliophiles. Ce qui reporte et fait dériver le sens même de la bibliophilie – souvent mal définie, souvent dans la difficulté de se définir. Pourrait-on définir la musique en donnant une définition des musiciens ? Le bibliophile est un amateur de livres qui est souvent fier de sa bibliothèque et de sa collection ; un érudit qui possède de nombreux livres n'est en revanche pas nécessairement un bibliophile. On peut considérer que les bibliophiles aiment les livres pour ce qu’ils leur apprennent alors que les bibliomanes ne sont que des collectionneurs de livres, collectionneurs compulsifs – puisqu'affectés d'une « manie ». Toutefois, selon l'encyclopédie Larousse, le bibliophile est défini comme une « personne qui aime, qui recherche les livres rares et précieux, alors que le bibliomane est une « personne qui a la passion de collectionner les livres pour leur rareté, leur reliure, etc. ». Cette nuance laisse entendre que chez le bibliophile, l'amour du livre ne va pas obligatoirement de pair avec la collection. On retient enfin que la bibliophilie qui recherche aujourd’hui plus que jamais identité et reconnaissance correspond à un domaine culturel « structuré » et organisé de passionnés de livres – livres anciens mais aussi livres de la bibliophilie contemporaine : livres d'artistes, livres uniques. Domaine organisé et structuré, il possède des revues et magazines qui traitent de ses sujets les plus divers, tel Le Magazine du Bibliophile en France. Domaine défini, la bibliophilie possède une histoire et ses « héros » – les « grands » bibliophiles – qui pendant de longs siècles ont été les personnages les plus illustres de tous les royaumes. La France, elle-même, a largement contribué à l'histoire de la bibliophilie ; on la considère même souvent comme l'un des pays phares du domaine. Avant l’invention de l’imprimerie, la bibliophilie est un domaine réservé aux gens riches... Les manuscrits sont reliés d’ivoire, d’or, d’argent, de pierres précieuses ; le goût du faste n’a alors pas de limite. Les livres d’heures de personnages célèbres en sont la parfaite illustration. Les plus grandes « librairies » sont celles des papes d’Avignon, des rois et princes de France et, à partir du xiie siècle, les bibliothèques monastiques. Au xive siècle apparaissent les premières « librairies » privées et relativement ouvertes au sein des universités. Avec l’invention de Gutenberg et les influences artistiques venues d’Italie, les premiers critères de la bibliophilie se dessinent. La reliure commerciale apparaît au xvie siècle avec les célèbres bibliophiles français Jean Grolier de Servières et Thomas Mahieu. À la Révolution, les grandes bibliothèques de France sont dispersées. Au xixe siècle, parallèlement aux expériences d'Arts & Crafts , émerge en France toute une nouvelle école de la bibliophilie qui repense le livre à l'aune d'une collaboration étroite avec les peintres. Ces livres, dont la réalisation buta longtemps sur des problèmes techniques d'ordre reprographique, furent vendus par souscription et certaines expériences échouèrent d'un point de vue commercial. C'est ce que rappelle l'historien Yves Peyré , qui montre que cette forme de livre d'artiste collaborative où l'éminence est rendue aux peintres est née en France, à la fin du xixe siècle, en particulier grâce à Stéphane Mallarmé et sa traduction du Corbeau d’Edgar Allan Poe , illustrée de gravures d'Édouard Manet . Au tournant du xviiie siècle et du xixe siècle, les collections de Henri Pascal de Rochegude (1741-1834), bibliophile albigeois, et du britannique Richard Heber sont parmi les plus importantes d'Europe : à la mort de ce dernier en 1833, l'inventaire fait état de près de 150 000 volumes, un record absolu, et qui fut dispersé aux enchères. C'est également en Angleterre qu'est fondé en 1812 l'une des premières association de bibliophiles, le Roxburghe Club, en hommage à John Ker, troisième duc de Roxburghe (1740-1804), possesseur de 10 000 volumes, principalement de et autour de Shakespeare. En France, Jacques Charles Brunet (1780-1867), avec son supplément au Dictionnaire bibliographique des livres rares (1790) de Duclos et Cailleau inscrit la bibliophilie sur des bases plus scientifiques. Il est l'auteur du Manuel du libraire et de l’amateur de livres (1810) qui fait date. L'imprimeur et libraire Ambroise Firmin Didot (1790-1876), sans doute l'un des plus importants de son époque, était également bibliophile : c'est le britannique Henry Yates Thompson qui rachète une grande partie de sa collection, lequel est sans doute battu dans son désir d'accumulation par Sir Thomas Philips (1792-1872), surnommé « le plus grand collectionneur de livres connu à ce jour ». Sous le Second Empire, les collections du baron Jérôme Pichon (1812-1896) marquèrent toutes les mémoires lorsqu'elles furent vendues aux enchères en 1869 : il avait été formé par deux bibliophiles acharnés, Charles Nodier et Paul Lacroix dit « le Bibliophile Jacob », et fut président de la société des Bibliophiles françois de 1844 à 1894. L'époque fut marquée par les rapines du comte Libri (1803-1869), un érudit italien, qui n'hésita pas à voler plusieurs bibliothèques anciennes dont la Bibliothèque nationale de France. Aux États-Unis, le premier bibliophile renommé est le président Thomas Jefferson (1743-1826) qui possédait à titre personnel près de 7 000 volumes, qu'il vendit à la Bibliothèque du Congrès. En Russie, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch (1866-1933), membre éminent de la famille Romanov, constitua la plus importante bibliothèque ayant trait à l'univers maritime de son temps. Contenu dans son palais de Saint-Pétersbourg, elle fut complètement détruite par l'incendie qui y fut mis lors de la Révolution bolchévique d'octobre 1917.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Source : Article Bibliophilie de Wikipédia en français (auteurs)
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Types de reliures :
• Le vélin est fabriqué à partir d'une peau de veau et par la suite les relieurs utilisent des peaux de chèvre et de mouton.
• Le veau est le cuir le plus utlisé pour la reliure. De couleur brun claire, il est traité afin d'obtenir différents effets (Marbré, jaspé, raciné, poli, moucheté etc).
• Le maroquin est un cuivre de chèvre utilsé très trop par les relieurs. Souvent teinté de couleurs vives (rouge, vert, bleu) ce type de reliure est très convoité des bibliophiles.
• Demi reliure à coins: Le dos et les coins sont recouverts de cuir, les plats de papiers.
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Quelques relieurs célèbres :
Luc-Antoine Boyet, mort en 1733, est un relieur français de la fin du xviie siècle et du premier tiers du xviiie siècle. Sa renommée lui permit de devenir relieur du roi Louis XIV en 1698. Il a été actif de 1680 environ à sa mort.
Antoine-Michel Padeloup (1685-1758) Antoine-Michel Padeloup dirige au début du XVIIIe siècle le principal atelier parisien de reliures mosaïquées. Il compte notamment parmi ses clients le comte d'Hoym (1694-1736) et l'abbé Charles-Orléans de Rothelin (1691-1744). C'est également à Antoine-Michel Padeloup que l'on doit les reliures à décor de plaques combinées sur les grands livres de fête du règne de Louis XV. Il est également le premier relieur à utiliser des étiquettes gravées pour signer ses reliures. Ces étiquettes sont indifféremment collées sur les gardes volantes, la page de titre ou le feuillet final de l'ouvrage.
Les simiers René Simier (1772-1843) fut, avec Thouvenin et Purgold, le grand nom de la reliure de la Restauration. Son fils Alphonse (1796-1859), prenant en 1823 la tête de l’atelier du 152, rue Saint-Honoré jusqu’en 1848. René Simier débuta comme ouvrier dans l’imprimerie mancelle de Maudet. Installé à Paris vers 1800, Son atelier acquit rapidement de la notoriété puisque Simier reçut le titre de relieur de l’Impératrice Marie-Louise puis sous la Restauration le titre de « relieur du roi".
François Paul Bradel Actif entre 1770 et 1795 environ, fut l'un des relieurs de son temps les plus réputés et inventeur de la reliure portant son nom.
Jean-Claude Bozerian dit Bozerian aîné Éditeur et relieur d'art très prisé des bibliophiles, il exerce jusqu'en 1810 environ, date à laquelle son neveu P. Lefébure reprend son atelier, en utilisant les motifs spécifiques de Bozerian.
Charles Meunier (1865 - 1948) Charles Meunier est probablement l'un des plus célèbres relieurs français. Compagnon des artistes du début du XXe siècle, Sa technique est facilement reconnaissable avec son style Art Nouveau et ses cuirs incisés, teintés ou peints. Exemple d'une reliure remarquable : La porte des rêves de Georges de Feure et Marcel Schwob Paris, Pour les Bibliophiles Indépendants, chez H. Floury, 1899. In-4, maroquin havane. Reliure de Charles Meunier en 1901. Édition exécutée sous la direction artistique d'Octave Uzanne; elle est ornée de 16 planches hors texte gravées sur bois en noir, de 32 encadrements variés, monochromes, de couleurs différentes pour chaque conte, de 15 culs-delampe, et d'un tripti-frontispice gravé en taille douce en deux tons repérés et coloriés à l'aquarelle à la main, le tout par Georges de Feure. Tirage à 220 exemplaires sur Japon, dont 20 exemplaires pour l'auteur et les collaborateurs.
Henri Noulhac est né à Châteauroux en 1866 et reçoit une formation relieur.
En 1894 il s’installe à Paris où le bibliophile Henri Béraldi l'encourage dans ses travaux de type janséniste. Vers 1900, il ouvre un atelier de dorure tenu par un ouvrier spécialisé ce qui lui permet d'introduire dans ses reliures des décors plus recherchés à motifs floraux et des encadrements dorés.
Roger Devauchelle (1915 - 1993) est un célèbre relieur français actif au XX ème siècle.
Rose Adler (1890 - 1959) est une relieuse et une ébéniste française Elle exerce en premier lieu ses talents pour la bibliothèque littéraire du célèbre collectionneur Jacques Doucet, aux côtés de Pierre Legrain. Elle travaille les peaux lisses tel le veau et le parchemin. Elle fait travailler les meilleurs artisans de l'époque pour réaliser ses créations, dans la lignée des relieurs maquettistes.
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Petit lexique de la bibliophilie :
Achevé d'imprimé (ou colophon): Date d'impression de l'édition mentionnée généralement sur la dernière page. Avant l'utilisation de la page de titre, le colophon renseignait sur l'éditeur, l'imprimeur, l'adresse et la date.
Ais : Du latin axis. Planchettes de bois constituent les plats des reliures primitives jusqu’au 16 è siècle.
Alfa (papier): Désigne le papier fabriqué à partir des fibres de la plante du même nom. C'est un papier souple et résistant.
Alde : Terme désignant les ouvrages sortis des presses de l'atelier des Albe, imprimeurs italiens célèbres.
Atlas : Recueil de cartes géographiques, planches jointes à un ouvrage ou non ouvrage de grand format composé de feuilles non pliées.
Appendice : Du latin appendix qui est suspendu. Prolongement d’une partie principale ensemble de remarques et de notes à la fin d’un ouvrage.
Arches (vélin d'): Papier solide et pur fabriqué depuis le XVème siècle dans les papeteries d'Arches, petit village situé dans le département des Vosges.
Basane: Peau de mouton tannée à l'aide de substances végétales qu'on utilise pour les reliures ordinaires. La durée de vie de ces reliures est inférieure à celles en maroquin, veau ou chagrin. A gauche, une reliure demi-basane à coins.
Bibliophage : litt. « qui mange les livres » et désigne au sens premier les nuisibles qui attaquent le papier, tels que rats et larves. Par extension et humoristiquement, se dit de quelqu’un qui lit énormément.
Bibliographie : désigne à la fois la science du livre et toute notice, catalogue, répertoire des écrits, en général des livres, sur un sujet, d’une époque ou d’une provenance donnés.
Bibliophilie : Ce mot désigne l'amour des livres.
Bradel : du nom de son inventeur. Reliure réalisée en montant à part la couverture et le brochage. Sa facilité de réalisation en fait la reliure de prédilection des éditeurs. Moins solide que la reliure traditionnelle, elle est plus souple et facilite l’ouverture du livre à plat.
Bréviaire : Livre religieux catholique regroupant toutes les prières de l'office à l'exception de la messe.
Broché (livre) : Livre recouvert d'une feuille de papier, imprimée ou vierge, collée au dos, qui constitue la couverture.
Cartonnage ou cartonné. Reliure dont les plats sont recouverts d'une percaline (toile fine). Elle est gravée par des fers ou une plaque dorée à chaud ou à froid (pour une gravure en creux sans dorure), ou illustrée en quadrichromie. Les cartonnages sont des éditions du XIXème et du début du XXème siècle. C'est un thème de collection dont les beaux exemplaires sont recherchés.
Chagrin : Cuir grenu généralement fabriqué à partir de peau de chèvre, d'Âne ou de mulet et qui est utilisé en reliure pour recouvrir tout ou une partie du livre. On parle de demi-chagrin ou de plein chagrin.
Chromolithographie : Lithographie en couleur exécutée à l'aide de plusieurs pierres. A la fin du siècle dernier, ce procédé fut très répandu pour reproduire des images pieuses, des cartes postales, des publicités, des affiches et, bien sûr, pour l'illustration de livres.
Coiffe : Extrémité du dos d'un livre. On parle de coiffe de tête (extrémité supérieure) ou coiffe de queue (extrémité inférieure). C'est la partie la plus fragile d'une reliure.
codex livres formés par l'assemblage de pages manuscrites en parchemin puis en papier.
Contreplat : Le contreplat correspond à l'intérieur du plat d'une reliure.
Cul-de-lampe : "Vignette décorative placée à la fin d'un chapitre et dont le contour s'inscrit généralement dans un triangle ayant la pointe en bas." (Larousse). Sur la page de gauche, un cul-de-lampe en fin de chapitre.
Curiosa : Un livre est qualifié de "curiosa" lorsqu'il traite de thèmes légers, licencieux, érotiques voire pornographiques.
Décor à froid : application de fers et/ou de poinçons pour imprimer en creux un décor ou un titre sur une reliure.
Demi-toile : Livre dont les plats sont recouverts de papier et le dos de toile.
Dorure : Une fine couche d'or apposée sur un livre. Une dorure peut se retrouver sur le dos, le plat et même sur les tranches.
Emboîtage : Couverture ou étui de protection en papier, en tissu ou en cuir ouverte sur l'un des côtés laissant uniquement aparaitre la couverture de l'ouvrage. Généralement utilisé pour des ouvrages de luxe. S'utilise également en reliure pour désigner la fixation du corps de l'ouvrage cousu et le collage des gardes sur les plats de couverture.
Edition originale : Une édition originale ou princeps (du latin "premier") est la première édition d'un livre. Les éditions suivantes sont appelées des rééditions. Certaines de ces éditions sont limitées en nombre d'exemplaires et numérotées, ce qui en fait des objets de valeur recherchés par les bibliophiles.
Enluminure : Ornements de petites dimensions (souvent des lettres ornées) illustrant les feuillets d'un livre ou d'un manuscrit. Les enluminures étaient très présentes dans les manuscrits du Moyen Age, les livres d'Heures et les ouvrages religieux.
Envoi : Mention manuscrite de l'auteur.
Errata : Pluriel d'erratum, la liste des fautes d'impression dans un ouvrage.
Ex dono : mention manuscrite du donateur.
Ex-Libris : Inscription indiquant le propriétaire du livre. Cette inscription peut prendre une forme manuscrite, un carré de papier ou une étiquette imprimée ou gravée, portant des initiales, un symbole, des armes ou un nom. Il est en général apposé au verso du plat d'un volume. L'ex-libris est un thème de collection pour de nombreux bibliophiles.
Faux-nerfs : Petite lanière de cuir placée entre le dos du livre et le cuir de couverture. Ils sont au nombre de trois à cinq.
Faux-titre : abrégé du titre imprimé sur le feuillet qui précède le titre.
Filigrane : motif imprimé dans lka trame du papier qui ne devient visible que si la feuille est regardée par transparence. Sont souvent indiqués le nom du fabricant, la marque, voire la date de fabrication du papier.
Fleuron : Petit ornement ajouté sur la reliure d’un livre.
Foliotation : jusque vers 1550 env. les feuillets ne sont numérotés qu’au verso.
Frontispice : Page illustrée précédant la page titre d'un livre, normalement en regard de cette dernière.
Galuchat : peau de squale ou de raie utilisée dans la reliure pendant les années 1920 aux côtés d’autres cuirs « rares », tels que la peau de serpent ou de crocodile.
Grands papier : Egalement appelés "exemplaires de tête" ou "tirage de tête", ce sont des exemplaires de luxe qui se caractérisent par leurs grands formats et par leur impression sur des papiers de qualité.
Hors-texte : Contraire de "in-texte". Désigne toutes les pages imprimées que d'un cô té qui ne font pas partie du corps d'un ouvrage mais qui sont ajoutées à des fins illustratives ou informatives.
Imprimatur : Littéralement : qu'il soit imprimé. Autorisation d'imprimer un ouvrage, notamment de philosophie, de théologie, de spiritualité, de morale ou d'histoire religieuse, accordée par l'autorité ecclésiastique, l'évêque d'un diocèse par exemple. Cette mention est généralement indiquée au verso du titre ou du faux-titre.
Italien : format de livre plus large que haut.
Incunable : Du latin "cunabulum" signifiant "berceau, commencement". Livre imprimé entre les débuts de l'imprimerie de Gutenberg (1450) et 1501 Ces ouvrages correspondent à une période de transition entre l'ère des codex (livres formés par l'assemblage de pages manuscrites en parchemin puis en papier) et les livres actuels.
In-plano : Egalement appelé grand in-folio, un in-plano est un livre dont la feuille imprimée ne comporte aucun pli.
Interfolié : Se dit d'un livre dans lequel pages blanches (destinées à des annotations) et pages imprimées s'alternent.
Janséniste : Reliure à dos rond poli avec nerfs, sans ornements et tête dorée.
jaspé : se dit généralement des tranches lorsqu’elles sont été colorées de plusieurs nuances à la manière du jaspe.
Lettrine : Lettre capitale d’une hauteur supérieure à une ligne.
Marques typographiques : Dès les débuts de l'imprimerie apparaît à la fin des livres la marque personnelle des imprimeurs qui voient là un moyen d'authentifier leur production. Située sur la page de titre à partir du XVIème siècle, ces marques peuvent être très simples ou prendre la forme d'un monogramme ou d'une vignette. Correspond aujourd'hui au colophon.
Maroquin : Cuir noble et épais à grain large et apparent provenant d'une peau de chèvre originaire du Maroc. Ce cuir est utilisé pour la confection des couvertures de livres pour son esthétisme et sa résistance.
Mors : Partie extérieure d'un ouvrage qui lie le dos aux plats du livre.
Massicotage : Opération consistant à passé les tranches d’un volume au massicot pour les lisser.
Mezzotinto : Appelé aussi "manière noire", ce procédé de taille-douce consiste à créer sur la surface de la plaque un réseau de petites cavités grâce à un outil appelé berceau.
Mouillure : auréole laissée sur les pages d’un livre par l’exposition de celui-ci à l’eau ou à un autre liquide. Généralement, il est précisé que la mouillure « n’affecte pas le texte » (n’a pas de conséquence sur l’encre).
Nerfs : Parfois nommées 'nervures', les nerfs sont les saillies visibles au dos d'un livre formées par les ficelles recouvertes de la couture reliant les cahiers ensemble. De nos jours, les nerfs sont principalement visibles à des fins esthétiques.
Percaline : toile de coton fine et lustrée utilisée à la fin du XIXe siècle.
Pièce de titre : morceau de cuir collé sur le dos du livre et sur lequel est inscrit le titre de l’ouvrage et son auteur.
Rhodoïd : du nom d’une matière plastique créée par Rhône-Poulenc en 1936 (à base d’acétate de cellulose, soit la contraction de Rhône-Poulenc et de celluloïd), désigne communément un film de protection amovible fourni par l’éditeur et qui protège la reliure ou la couverture.
Serpente : Papier fin et translucide utilisé pour protéger les pages des livres des décharges d’encre qu’elles pouvaient recevoir au contact des gravures.
Tomaison : Division d’un ouvrage en tomes. Par extension, ce dit de la pièce de cuir collée sur le dos de l’ouvrage et portant le numéro du tome.
Tranchefiles Ruban de fil de soies et de bâtonnets de carton et placé sous la coiffe.
Vélin : Fine feuille de peau de veau, d'agneau prisée des relieurs pour sa blancheur et sa finesse.
Vergé : papier dont le mode de fabrication a strié la surface de fines lignes parallèles, généralement dans le sens horizontal. Plus ancien que le papier nommé vélin. |